S. Nicolas de Flüe
25 septembre


Saint Nicolas naquit à Flüeli, le 21 mars 1417. Il épousa Dorothée Wyss qui lui donna dix enfants. Déjà à seize ans il était mêlé à la vie publique de son canton. Ardent confédéré, il prit part, à vingt ans, au siège de Zürich. Toutefois, cet officier si ardent dans la lutte pour l’indépendance de son pays, impose à ses soldats le respect des non-belligérants. En 1461, à Sarnen, au cours d’un procès où le bon droit est méconnu, saint Nicolas quitte brusquement la salle d’audience : il vient d’entendre l’appel de Dieu. Il a cinquante ans ; il prend congé de sa famille, parcourut quelque temps les routes de Suisse en pèlerin avant de se fixer dans la valée du Ranft, non loin de Flüeli ; il y bâtit une chapelle et un ermitage où il vivra dix-neuf ans dans la prière et la pénitence, prêchant l’union et la concorde entre les confédérés. Saint Nicolas de Flüe mourut le 21 mars 1487. Le Pape Pie XII l’a canonisé le 15 mai 1947.

1654

Saint Nicolas de Flüe naquit en Suisse, de parents pieux, en 1417, Martin V étant pape, Sigismond Ier empereur germanique et Charles VI roi de France. Un jour, à la vue d’une flèche élancée, sur une montagne voisine, il fut pris du désir du Ciel et de l’amour de la solitude.


Il se maria pour obéir à la volonté formelle de ses parents et eut dix enfants. Son mérite et sa vertu le firent choisir par ses concitoyens pour exercer des fonctions publiques fort honorables. Sa prière habituelle était celle-ci : « Mon Seigneur et mon Dieu, prenez-moi à moi et donnez-moi à Vous ». Il avait cinquante ans, quand une voix intérieure lui dit : « Quitte tout ce que tu aimes, et Dieu prendra soin de toi ».

Il eut à soutenir un pénible combat, mais se décida en effet à tout quitter, femme, enfants, maison, domaine, pour servir Dieu. Ce fut un jour de larmes accompagnées de résignation dans la maison de saint Nicolas ; il s’éloigna pieds nus, vêtu d’une longue robe de bure, un chapelet à la main, sans argent, sans provisions, en jetant un dernier regard tendre et prolongé vers les siens.


Une nuit, Dieu le pénétra d’une lumière éclatante, et depuis ce temps il n’éprouva jamais ni la faim, ni la soif, ni le froid. Ayant trouvé un lieu sauvage et solitaire, il s’y logea dans une hutte de feuillage, puis dans une cabane de pierre. La nouvelle de sa présence s’était répandue bientôt, et il se fit près de lui une grande affluence.

Chose incroyable, le saint ermite ne vécut, pendant dix-neuf ans, que de la sainte Eucharistie ; les autorités civiles et ecclésiastiques, saisies du fait, firent surveiller sa cabane et constatèrent la merveille d’une manière indubitable.


La Suisse, un moment divisée, était menacée dans son indépendance par l’Allemagne. Saint Nicolas de Flüe, vénéré de tous, fut choisi pour arbitre et parla si sagement, que l’union se fit, à la joie de tous, et la Suisse fut sauvée. On mit les cloches en branle dans tout le pays, et le concert de jubilation se répercuta à travers les lacs, les montagnes et les vallées, depuis le plus humble hameau jusqu’aux grandes villes.


Saint Nicolas fut atteint, à l’âge de soixante-dix ans, d’une maladie très aigüe qui le tourmenta huit jours et huit nuits sans vaincre sa patience. Il rendit l’âme le 21 mars 1487, Innocent VIII étant pape, Frédéric III empereur romain germanique et Charles VIII roi de France. La Suisse l’aime et le vénère comme l’un de ses patrons les plus populaires.


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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