S. Nicaise
14 décembre

On lit au Martyrologe Romain :


« À Reims, en Gaule, la passion de l’évêque saint Nicaise, de sa sœur la vierge Eutropie et de leurs Compagnons martyrs qui furent massacrés par des barbares, ennemis de l’Église ».

Le martyre de saint Nicaise et de sa sœur sainte Eutropie.
Le martyre de saint Nicaise et de sa sœur sainte Eutropie.

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Saint Nicaise, archevêque de Reims, au Ve siècle, fut un vrai pasteur des âmes, l’homme de la paix, de la justice et de la charité. « La gloire d’un pasteur, répétait-il souvent, n’est pas de se couvrir des dépouilles de ses ouailles, mais de se dépouiller lui-même pour les revêtir ».

Longtemps la cité de Reims fut docile à sa parole. Mais peu à peu le pasteur affligé vit son troupeau glisser dans la corruption et le vice. Les crimes s’y multipliaient de jour en jour, et la voix de saint Nicaise, qui flagellait publiquement les abus, n’était plus écoutée.

Dieu résolut alors d’envoyer à la cité coupable un châtiment exemplaire. Il appela sur elle le glaive des Vandales. Avant de frapper, le Seigneur, usant de miséricorde, députa du Ciel un Ange pour annoncer au saint Évêque le fléau qui allait affliger la ville ingrate. Saint Nicaise assembla son peuple, et, les larmes dans la voix : « Pleurez, dit-il, gémissez sous la cendre, troupeau infortuné, Dieu a compté le nombre de vos iniquités ; si vous ne faites pénitence, d’effroyables châtiments vont s’appesantir sur vous ».

Mais ces salutaires avertissements furent inutiles. L’apparition des Vandales se chargea de justifier la prédiction du saint Pontife. Les habitants de Reims, après une défense de quelques jours, voyant la situation désespérée, appelèrent saint Nicaise à leur secours, le conjurant de les arracher au péril. Mais celui-ci, sachant que désormais l’arrêt de Dieu était irrévocable, leur dit : « Mes enfants, Dieu frappe avec justice. Il ne reste plus qu’à faire tourner à notre profit les châtiments que nos crimes nous ont attirés. Si nous les souffrons patiemment, ils nous feront trouver grâce devant notre Juge irrité. Mourir est un gain pour nous ; notre mort sera pour nous un sacrifice expiatoire agréable à Jésus-Christ ».

Cependant l’ennemi avait déjà forcé les portes et se répandait dans la ville avec des torches incendiaires. Cette nouvelle trouva le Saint plein de calme et de courage ; il attendit les barbares à genoux et sur le seuil de son église. Quand ils se présentèrent, il leur reprocha leurs cruautés et les invita à la pénitence.

À ce moment, l’un d’entre eux se précipita sur lui, et d’un coup de hache lui abattit la tête. Heureux pontife, qui confirma par le témoignage de son sang les dernières paroles de son apostolat.

Sa sœur Eutropie allait être épargnée ; mais, craignant des outrages pires que la mort, elle souffleta le meurtrier de son frère, et reçut un coup d’épée au travers du corps. Les barbares s’enfuirent en entendant tout à coup, dans les airs, les Anges chanter la gloire des saints Martyrs.


Mardi 17 septembre 2024
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

Mémoire de l’Impression

des Sacrés Stigmates

sur le corps de saint François,

confesseur




Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous en prions, donnez à Votre peuple la grâce d’éviter l’influence contagieuse du diable, afin qu’avec un cœur pur, il ne cherche que Vous qui êtes Dieu. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François :


Seigneur Jésus-Christ, qui, lorsque la charité se refroidissait dans ce monde, avez voulu, pour enflammer nos cœurs du feu de Votre amour, renouveler les sacrés stigmates de Votre passion dans la chair du bienheureux François, accordez-nous, s’il Vous plaît, que, par ses mérites et ses prières, nous portions continuellement la croix, et que nous fassions de dignes fruits de pénitence. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Deux ans avant sa mort, saint François d’Assise se retira sur le mont Alverne où il commença un jeûne de quarante jours en l’honneur de saint Michel Archange.

Or il advint qu’au milieu de sa méditation il vit comme un Séraphin qui avait six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées et dont les pieds et les mains étaient cloués à une croix.


Sachant que l’état de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique, il comprit alors qu’il deviendrait plus semblable à Jésus et porterait sa croix après Lui, non point par un martyre extérieur, mais par un mystique embrasement de l’amour divin.


Et pour que cet amour crucifié pût nous servir d’exemple à tous, cinq plaies semblables à celles de Jésus sur Sa croix se formèrent sur ses pieds, ses mains et son côté. De cette dernière le sang sortait avec abondance.


Cet événement fut si bien constaté dans la suite que Benoît XI voulut qu’on célébrât chaque année sa mémoire et Paul V, pour allumer au cœur des fidèles l’amour de Jésus en croix, étendit cette fête à l’Église entière.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que la crainte des hommes ne vous fasse pas reculer en face du devoir.

Méditation du jour
La sanctification du dimanche  suite

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