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S. Longin
15 mars
On lit au début du Martyrologe romain de ce jour : À Césarée de Cappadoce, la passion de saint Longin, soldat, que l’on croit être celui qui perça de sa lance le côté du Seigneur. Timbre-poste émis par le co-Principat d’Andorre en 1968
Troisième d’une série de trois valeurs sur les fresques du XVIe siècle de la Maison de la Vallée (Parlement) Série en complétant une autre (1967) sur la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ Le soldat saint Longin perçant le côté de Jésus. Timbre-poste émis par le co-Principat d’Andorre en 2007
Œuvre du Maître de Canillo ou Maître de Caldes de Malavella qui réalisa dans les Vallées d’Andorre divers retables dont celui de Sant Miquel de Prats Le retable de Saint Michel de Prats présente les caractéristiques des retables de la renaissance du XVIe siècle. Sur cette Crucifixion, on remarque saint Longin transperçant de sa lance le côté de Jésus. (Prédelle de l'église Saint-Michel de Prats, détail.) 1885 D’après de nombreux auteurs, saint Longin était centurion de soldats romains de Jérusalem au moment de la Passion du Sauveur. La tradition nous montre en lui le chef de cette soldatesque infâme qui outragea le Christ, la nuit qui précéda Sa mort ; elle nous apprend qu’à l’instant où Jésus rendit l’âme en poussant un grand cri, c’est lui qui prononça cette parole : « Celui-là était vraiment le Fils de Dieu ! ». C’est encore saint Longin qui perça le côté du Rédempteur mort en croix ; lui qui commandait la garde apposée près du tombeau de Jésus-Christ pour prévenir l’enlèvement de Son corps. Touché insensiblement par la patience du Sauveur, par les merveilles qui accompagnaient Son supplice, par le prodige inouï de Sa Résurrection, saint Longin se déclara pour la sainte Victime du Calvaire. Ni les promesses ni les menaces ne l’empêchèrent de publier la vérité. Fuyant la persécution soulevée contre lui par les Juifs endurcis, il se rendit à Césarée, en Cappadoce, où il vécut comme un moine et prêcha comme un apôtre. Le démon ne pouvait voir sans frémir les progrès de la Foi. Saint Longin fut trainé au prétoire, et comme il refusait d’abandonner le service de Jésus-Christ, on lui brisa les dents et on lui arracha la langue ; mais il parla aussi bien qu’auparavant, tandis que le juge et les bourreaux, possédés du démon, aboyaient comme des animaux et se roulaient dans la poussière. Le Martyr, relâché à la suite de ces faits merveilleux, se remit avec plus d’ardeur que jamais au travail de l’apostolat ; ses nouveaux succès attirèrent contre lui des haines nouvelles. Pilate, menacé par les Juifs, envoya des soldats pour le prendre et le faire mourir. Chose étrange ! arrivés à Césarée, ces soldats demandent sur saint Longin des renseignements au premier homme qu’ils rencontrent, et il se trouve que c’est saint Longin lui-même : « Suivez-moi, leur dit-il, et je vous montrerai celui que vous cherchez ». Il commence par leur faire servir un excellent repas dans son humble maison, et les retient encore trois jours près de lui. Enfin il croit le temps venu de dire : « C’est moi qui suis Longin ». Les soldats, stupéfaits, refusent de le croire ; quand ils le reconnaissent, ils reculent devant le crime ; mais saint Longin les encourage, les sollicite, les console, et, regardant avec un sourire de joie le Ciel où l’attend le Jésus glorifié du Calvaire, il reçoit le coup de la mort. |
Jeudi 7 novembre 2024
de la Férie 4e classe Temps après la Pentecôte Oraison - collecte
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