S. Jean Berchmans
26 novembre

Communia non communiter : ne se distinguer par aucun fait extraordinaire, mais accomplir les actions ordinaires avec la plus grande perfection : tel fut l’objectif de ce jeune saint, mort à vingt-deux ans. Né à Diest, en Belgique, il fit ses études au collège des jésuites à Malines, puis entra au noviciat et au scolasticat de la Compagnie de Jésus. Il mourut à Rome le 13 août 1621, au Collège romain où il venait d’achever ses études de philosophie. Exemple d’innocence et de fidélité, il se montra en toutes choses irréprochable et parfait, vrai modèle des jeunes gens, à qui Léon XIII, en le canonisant, l’a donné comme patron.

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Saint Jean Berchmans, né en 1599, Grégoire VIII étant pape, Rodolphe II empereur d’Allemagne et Henri IV roi de France, personnifie l’idéal de celui qui atteint une grande sainteté en faisant des choses ordinaires d’une façon extraordinaire. Il est mort très jeune, 5 ans seulement après son entrée au noviciat, mais son grand désir de devenir prêtre lui inspira de vivre pleinement la vie religieuse.

Il était né dans une famille profondément croyante de Diest en Belgique, et commença des études qui devaient l’amener rapidement à la prêtrise. Pendant ses études, il vivait au presbytère de la paroisse Notre-Dame, mais après 3 ans son père lui dit d’abandonner ces études et d’apprendre un métier pour pouvoir contribuer aux dépenses de la famille. L’aumônier du Béguinage de Diest offrit de payer les frais de ses études, en échange d’un travail de domestique. En 1612 le jeune homme conclut le même accord à Mechelen avec le chanoine Froymont. Là saint Jean Berchmans rencontra les jésuites et décida d’entrer chez eux plutôt que de devenir prêtre diocésain. Son père était déçu, parce qu’un prêtre diocésain aurait pu aider sa famille, un jésuite pas, mais il autorisa son fils à poursuivre son objectif.

Saint Jean Berchmans entra chez les jésuites en 1616. Il accomplit toutes les tâches d’un novice avec une fidélité exigeante, et s’efforça de se vaincre lui-même par des pénitences. Quelques mois après son entrée chez les jésuites sa mère mourut ; peu après son père renonça à sa boutique de cordonnier et entra au séminaire diocésain, où il a été ordonné en avril 1618. Cette même année, le 25 septembre, saint Jean prononça ses 3 vœux de vie religieuse et fut envoyé à Anvers poursuivre ses études. Après 3 semaines déjà il reçut l’ordre d’aller poursuivre ses études à Rome. Avant qu’il ne retourne à Mechelen pour dire au revoir à son père, celui-ci mourut soudainement.

Saint Jean arriva à Rome le 31 décembre et rejoignit la communauté du Collège Romain. Là il continua ses études dans sa vie religieuse avec la même fidélité que lorsqu’il fut novice. Il se révéla un brillant étudiant, et, à la fin de l’année il fut choisit pour défendre l’entièreté du cours de philosophie dans un débat publique. Sa santé avait souffert de l’effort fourni pour son dernier examen, et il devenait de plus en plus faible quand il préparait le débat public, qui eut lieu le 8 juillet. Il espérait pouvoir se reposer après celui-ci, mais il fut choisi pour un autre débat public qui aurait lieu en août au Collège Grec. Ces deux débats exigèrent un trop grand effort de son corps affaibli.

Le 7 août il souffrit d’une attaque de dysenterie et attrapa la fièvre. Quand le P. supérieur vit la pâleur et la faiblesse de saint Jean, il l’envoya à l’infirmerie. Saint Jean s’affaiblissait de jour en jour et ses poumons s’enflammèrent. Quand des scolastiques venaient le visiter, il parlait du paradis comme s’il y serait après quelques jours. Le frère infirmier suggéra qu’il reçoive la communion le lendemain, même si ce n’était pas un dimanche. La communauté des jésuites vint en procession apporter le Viatique à leur confrère mourant. Il demanda son crucifix, son chapelet et son livret des règles ; il reçut un fleuve de visiteurs, y compris le P. Général. Il passa sa dernière nuit en prière et mourut le 13 août au matin, en l’année 1621, Urbain VIII étant pape, Ferdinand II empereur germanique et Louis XIII roi de France.


Lundi 1er décembre 2025
de la Férie (de l’Avent)
3e classe
Temps de l’Avent

À Mouans-Sartoux, fête transférée de saint André, patron de la paroisse (1re classe)


S. Éloi,

évêque et confesseur


Ste Natalie,

veuve


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Éloi compte parmi les Saints les plus populaires de la France. Il est le patron des orfèvres et de plusieurs anciennes corporations.


Simple ouvrier, il avait appris le métier d’orfèvre à Limoges ; il vint à Paris où il entra en relation avec le trésorier du roi.


Son esprit d’épargne et ses talents le désignèrent à la faveur de Clotaire II, puis de Dagobert Ier, qui en fit son conseiller et le chargea de la frappe des monnaies ; il se sanctifia dans ses fonctions et se signala par sa charité envers les pauvres.


À la mort de Dagobert, il quitta le palais pour se préparer aux saints Ordres. La vacance du siège de Noyon-Tournai le fit choisir comme évêque ; pendant vingt ans d’un magnifique rayonnement, il acheva, dans les régions du nord de la Gaule l’œuvre de pénétration chrétienne entreprise par saint Amand.


Saint Éloi mourut le 1er décembre 660.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Dans l’usage des biens de ce monde, soyez désintéressé et pauvre en esprit.


Méditation du jour
Ce qu’il faut éviter dans nos paroles  suite

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