S. Côme et S. Damien
27 septembre

RÉSUMÉ :


Frères par le sang, les saints Côme et Damien le furent surtout par leur Foi en Jésus et par leur martyre commun subi pour Sa cause.

Originaires d’Égée, en Arabie, médecins distingués sous le règne de Dioclétien et de Maximien, ils guérissaient par la vertu du Christ, autant que par leur science médicale, les maladies les plus graves. Aussi leur réputation s’étendit-elle bientôt dans tout le pays.

Apôtres plus que médecins, ils guérissaient les âmes en même temps que les corps, comme le faisait Jésus en Palestine. Dénoncés auprès du préfet Lysias, ils subirent les supplices les plus affreux, puis furent jetés enchaînés dans la mer, lapidés et exposés aux flammes d’un brasier.

Après plusieurs tourments, ils moururent vers 285, et leurs corps furent transportés à Rome, dans l’ancien temple de Romulus, transformé en une église qui leur fut dédiée. Leurs noms sont inscrits au Canon de la Messe après quelques martyrs romains.

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Saint Côme et saint Damien naquirent en Arabie, vers la fin du IIIe siècle, d’une famille chrétienne. On croit qu’ils étaient frères jumeaux. À la science des Saints, saint Côme et saint Damien joignirent l’étude des sciences et des lettres humaines ; ils embrassèrent la carrière de médecins, qui leur fournit l’occasion d’exercer un véritable apostolat ; car à travers les corps ils savaient voir les âmes, les toucher, les convertir. La grâce divine vint relever leur science par le don des guérisons miraculeuses.


Leur réputation devint tellement extraordinaire, que de toutes parts on accourait à eux pour obtenir la délivrance des maux les plus invétérés et les plus incurables. Le résultat ne trompait jamais leur foi et leur confiance, et il ne se passait pas de jours sans qu’ils eussent opéré quelque cure souvent désespérée. Auprès d’eux les aveugles recouvraient la vue, les boiteux marchaient droit, les sourds entendaient, les estropiés étaient guéris. Leur puissance s’étendait même au delà de ce monde visible, et à leur voix les démons abandonnaient leurs victimes. Tout cela, ils le faisaient par pure charité, ne recevant jamais aucune rétribution.


À cette gloire devait se joindre celle du martyre. Un jour on les accuse de séduire le peuple et de faire déserter le temple des dieux. Il n’en fallait pas davantage pour les faire prendre et amener au tribunal du préfet. « Choisissez, leur dit-il, entre la mort ou la vie ; adorez les dieux et reniez le Christ, ou d’affreux supplices vous attendent. — Faites ce que vous voudrez, répondent-ils ; épuisez vos tourments ; nous ne craignons rien, car Dieu est avec nous ».


On leur infligea une si longue et si rude flagellation, que les bourreaux n’en pouvaient plus de fatigue ; les deux Martyrs bénissaient le Seigneur : « Qu’on leur mette des chaînes et qu’on les jette à la mer ! » dit le juge honteux. À la vue d’une foule immense, ils furent précipités du haut d’un rocher dans les flots ; mais un Ange, à la stupéfaction de tous, plana au-dessus des eaux et transporta les Martyrs au rivage.


Pendant un nouvel interrogatoire, le préfet semblait incliner vers la religion Chrétienne, quand il se sentit frappé au visage, à coups redoublés, par des esprits invisibles et supplia les Martyrs de le délivrer ; ils prièrent, et le démon laissa en paix le préfet, qui se raidit contre la grâce et redoubla de cruauté.

Il fit allumer une fournaise ardente, où les deux Martyrs furent jetés ; mais ils s’y promenèrent comme sur des fleurs, et les flammes, s’élançant d’elles-mêmes sur quelques païens plus acharnés, les dévorèrent. Les ongles de fer ne réussirent pas davantage ; la plaie n’était pas plus tôt faite, qu’elle était guérie. On les attaqua ensuite à coups de pierres et à coups de flèches, mais pierres et flèches se retournèrent contre les bourreaux.


Le préfet leur fit enfin trancher la tête. Ce fut vers l’an 285, saint Caïus étant pape et Dioclétien empereur.


Samedi 27 décembre 2025
S. Jean,

apôtre et évangéliste
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Répandez avec bonté Votre lumière en Votre Église, Seigneur, en sorte qu’éclairée par la doctrine du bienheureux Jean, Votre Apôtre et Évangéliste, elle parvienne à la possession de Vos dons éternels. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
C’est un Dieu que nous adorons à Bethléem durant le Temps de Noël. Saint Jean, l’Évangéliste par excellence de la divinité du Christ, devait donc se trouver à côté de la crèche pour nous dire toute la grandeur de l’Enfant qui y repose. C’est à lui que Jésus confiera Marie Sa Mère, saint Joseph ayant disparu.


Aussi, la liturgie aime-t-elle à nous montrer ensemble, près de l’Enfant et de Sa Mère, celui que l’Évangile appelle le Juste, saint Joseph, et celui à qui l’Église donne aujourd’hui le même titre, saint Jean. L’Enfant-Dieu s’entoure à la crèche d’âmes pures : Marie est la Vierge Sainte, saint Joseph est l’époux virginal, saint Étienne est le premier martyr qui lave sa robe dans le sang de l’Agneau.


Voici maintenant saint Jean, l’Apôtre vierge. Couronné de l’auréole de ceux qui ont su vaincre leur chair, il devint pour ce motif « le disciple que Jésus aimait et qui, pendant la Cène, reposa sur la poitrine de Jésus ». Grâce à sa pureté angélique, il y puisa cette sagesse sublime dont nous parle l’Épître et qui lui valut l’auréole des Docteurs. Aussi l’Introït de sa Messe est-il celui que l’Église emploie au « Commun des Docteurs ».

C’est à saint Jean, qui écrivit un Évangile, trois Épîtres et l’Apocalypse, que l’on doit les plus belles pages sur la divinité de ce Verbe fait chair. Et c’est le motif pour lequel il est symbolisé par l’aigle qui plane dans les hauteurs.


Il reçut enfin l’auréole du martyre, puisqu’il n’échappa à une mort violente que par cette protection toute spéciale dont nous parle l’Évangile qui fit croire à plusieurs que le disciple bien-aimé n’allait pas mourir. Il ne disparut de fait qu’après tous les autres Apôtres. Son nom est cité avec le leur au Canon de la Messe.


Lorsque nous voyons l’aigle de nos lutrins, qui est le symbole de l’Évangéliste de la divinité de Jésus, confessons avec saint Jean que le Verbe S’est fait chair.


« En ce jour on bénit du vin, offert par les fidèles, en souvenir et en l’honneur de saint Jean qui a bu, sans en ressentir de mal, une coupe empoisonnée. » (Rituel romain).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Croissez chaque jour en la connaissance et en l’amour de Jésus-Christ ; plus vous Le connaîtrez, plus vous L’aimerez.

Méditation du jour
Saint Jean nous révélant l’amour du Sacré-Cœur  suite

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