S. Claude, archevêque de Besançon
6 juin
L
L'Évêque Saint Claude retournant à son couvent pour y mourir à quatre-vingt-douze ans.

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Saint Claude illustra par ses vertus la partie orientale de la Bourgogne connue sous le nom de Franche-Comté. Il naquit à Salins vers l’an 607, Boniface III étant pape, Phocas empereur d’Orient et Clotaire II roi des Francs, d’une illustre famille romaine.

Dès l’âge de sept ans, il fut confié à des maîtres habiles qui lui enseignèrent en même temps les leçons de la science humaine, de la Foi et de la piété. Il se plaisait beaucoup dans la lecture des Livres saints, des Actes des Martyrs, de la vie des Saints et des sermons des Pères et des Docteurs de l’Église ; aussi, jeune encore, devint-il fort instruit. Tous les jours on le voyait assister à la Messe ; il passait à l’église la plus grande partie des dimanches et des fêtes ; il ne se plaisait que dans la compagnie des personnes sérieuses et édifiantes : c’étaient des indices d’une vocation spéciale. Pourtant saint Claude exerça le métier des armes jusqu’à vingt ans, et ce n’est qu’alors qu’il entra dans la sainte milice.

Il fut le modèle des chanoines de la cathédrale de Besançon ; sa vie était celle d’un austère religieux. Pourtant ce n’était pas encore assez pour sa grande âme ; il se retira, douze ans plus tard, dans un couvent ; là, il ne vivait que de racines, reposait sur un dur grabat, n’aimait que la prière. Cinq ans après, il est abbé de son monastère. Ce n’est qu’à l’âge de soixante-dix-huit ans qu’il est élu, malgré ses larmes, archevêque de Besançon. Son épiscopat dura sept années, pendant lesquelles il s’acquitta aussi parfaitement que possible de tous les devoirs d’un pasteur. Bien loin de diminuer ses austérités et son assiduité à la prière, il les augmenta de plus en plus.

Jamais il ne manqua d’assister aux divins Offices avec ses chanoines. Il écoutait toujours avec une grande patience et une grande douceur les causes que ses prêtres venaient plaider devant lui et portait des décisions si équitables, que tout se réglait à la satisfaction des deux parties. Ses occupations ne purent l’empêcher d’adresser souvent la parole lui-même à son clergé et à son peuple ; il parlait de l’abondance du cœur avec une grande facilité et une simplicité toute paternelle. Les sermons du saint vieillard avaient tant de force, qu’ils arrachaient les âmes au vice, inspiraient la vertu et furent une cause du renouvellement de la Foi et des mœurs dans son diocèse.

Il profitait de ses visites pastorales pour exercer les œuvres de miséricorde corporelle en même temps que les œuvres de miséricorde spirituelle, visitant les malades, assistant les pauvres et ne refusant à personne un conseil ou une consolation.

Son grand âge le porta à retourner dans son monastère, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans, et il gouverna ses religieux pendant plusieurs années encore.

Après trois jours de maladie, il réunit ses frères, leur adressa une touchante exhortation, leur donna le baiser de paix et s’endormit doucement dans le Seigneur, à l’âge d’environ quatre-vingt-douze ans. C’était l’an 699, saint Serge Ier étant pape, Tibère III empereur d’Orient et Childebert III roi des Francs.


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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