S. Aubin
1er mars

RÉSUMÉ :

Fils d’une illustre et riche famille du diocèse de Vannes, saint Aubin abandonna le monde et ses promesses pour se captiver tout jeune encore sous le joug de la vie religieuse.

À trente-cinq ans il était abbé de son monastère de Cincillac, et à cinquante ans l’Église d’Angers l’élut pour son pasteur.

Prêchant sans relâche, se livrant au soin des pauvres, des affligés, des veuves, il obtint de nombreuses guérisons et la résurrection de deux morts.

Sur ses instances, Childebert favorisa la tenue du IIIe concile d’Orléans, qui rendit des décrets importants pour le maintien de la discipline ecclésiastique.

Saint Aubin vengea d’une manière éclatante la sainteté du mariage et le respect dû aux canons de l’Église.

S’étant rendu à Arles pour consulter saint Césaire, il mourut en route, à l’âge de près de quatre-vingts ans, vers le milieu du VIe siècle.

1292

Saint Aubin naquit au diocèse de Vannes l’an 470, saint Simplice étant pape, Anthémius un des derniers empereurs romains d’Ocident, Léon Ier empereur d’Orient et Childéric Ier roi des Francs saliens. Son enfance, prévenue de toutes les grâces du Seigneur, fit présager sa sainteté future ; il ne connut du jeune âge ni la légèreté ni les défauts, et dès qu’il put marcher, ce fut pour aller à Dieu et Le prier à l’écart, loin du bruit, dans la compagnie des Anges. De tels débuts montraient assez que le pieux saint Aubin n’était point fait pour le monde ; au grand désespoir de sa noble famille, on le vit un jour quitter le foyer paternel et prendre le chemin du monastère.

Là, ses veilles, ses jeûnes, ses oraisons l’élevèrent bientôt à une telle perfection, qu’il dépassait de beaucoup les plus anciens et les plus fervents religieux. On admirait surtout son recueillement continuel. Ses yeux ne s’ouvraient que pour Dieu ; dans le monastère même, il ignorait ce qui se passait autour de lui, et au dehors, quand il devait sortir, il se faisait dans son cœur une délicieuse retraite, où il continuait ses entretiens célestes.

Un jour, l’Abbé du monastère l’envoya dans un village voisin. Pendant qu’il s’acquittait de sa mission, il tomba sur la maison où il était venu une telle quantité de pluie, que le toit s’entr’ouvrit et que toutes les personnes présentes furent trempées : saint Aubin seul, à l’admiration de tous, fut épargné : il ne tomba pas sur lui une goutte d’eau.

Abbé du monastère à trente-cinq ans, il fit revivre parmi ses frères la ferveur des premiers temps et les amena, par sa douceur et son exemple, à une perfection rare même dans les plus austères couvents. Mais l’Évêque d’Angers étant venu à mourrir, le clergé et le peuple de ce diocèse, auxquels était parvenu le renom de la sainteté de saint Aubin, l’élurent unanimement, et il dut courber ses épaules sous le lourd fardeau de l’épiscopat.

S’il était possible de connaître, parmi tant de vertus qu’il pratiqua dans sa vie nouvelle, quelle était sa vertu dominante, on dirait que ce fut sa charité. Elle était en effet sans bornes pour les malheureux, pour les prisonniers, pour les malades, pour les pauvres, et souvent Dieu la récompensa par les plus frappants miracles.

En voici un exemple : le charitable pasteur se rendit un jour aux prisons de la ville pour en retirer une pauvre dame poursuivie par ses créanciers. Devant le Saint, les gardiens s’écartent pour lui laisser passage ; un seul veut lui refuser obstinément l’entrée ; mais le Pontife souffle sur le visage de cet insolent, qui tombe mort à ses pieds ; puis il va délivrer la prisonnière et se charge de payer ses dettes. Une autre fois, à sa prière, les murs de la prison s’ouvrirent d’eux mêmes pour laisser passage à des prisonniers repentants.

Le saint Évêque, l’an 549, Vigile étant pape, Justinien Ier empereur d’Orient et Childéric Ier roi des Francs de Paris, mourut au milieu de son cher troupeau, qui garda un pieux et immortel souvenir de ses vertus.


Mercredi 31 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël

Mémoire de S. Silvestre Ier ,

pape et confesseur




Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Silvestre 1er, pape et confesseur :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux souverain Pontife Sylvestre que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église, nous le savons, reproduit dans sa Liturgie toutes les phases de l’existence de son divin Fondateur.

À peine né, l’Enfant-Dieu est persécuté par Hérode ; l’Église, encore au berceau, envoie au Ciel son premier Martyr, dans la personne du Diacre saint Étienne et ses 25 premiers Papes meurent presque tous martyrs.


Revenu de l’Égypte, Jésus grandit en âge et en sagesse à Nazareth, où Il passe des années paisibles ; sous le pontificat de saint Silvestre Ier (314-335), l’Église, après trois cents ans de persécution, commence à jouir de la liberté qui est son grand bien.

Elle se répand dans l’empire romain et le concile de Nicée, présidé par les légats de saint Silvestre Ier (325), établit victorieusement contre Arius la doctrine de la divinité du Sauveur, dont la Liturgie du Temps de Noël est toute pleine.


« Au premier Concile de Nicée, dit le Bréviaire, la sainte Foi catholique au sujet de la divinité du Christ fut expliquée par trois cent dix-huit Évêques ; Arius et ses sectateurs furent condamnés. À la demande des Pères, saint Silvestre confirma encore ce Concile dans un Synode tenu à Rome, où Arius fut de nouveau condamné.

« Saint Silvestre décréta aussi que l’Évêque seul consacrerait le Chrême ; que, dans l’administration du Baptême, le Prêtre oindrait avec du Chrême le sommet de la tête du baptisé ; que les Diacres porteraient la dalmatique et qu’ils auraient sur le bras gauche le manipule de lin ; enfin que le Sacrifice de l’Autel ne serait offert que sur un voile de lin.

« Il fixa aussi, pour tous ceux qui entreraient dans les Ordres, un certain temps, durant lequel ils devraient exercer successivement leur Ordre dans l’Église, avant d’être élevés au degré supérieur.

« Il vécut dans le pontificat vingt et un ans et dix mois. Il fut enterré dans le cimetière de Priscille, sur la voie Salaria ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Désirez ardemment le développement du règne de Jésus-Christ sur la terre ; aimez à répéter ces paroles du Pater : « Que votre règne arrive ! »

Méditation du jour
Nous passons sur la terre comme des voyageurs  suite

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