S. Albert-le Grand
15 novembre

RÉSUMÉ :

Saint Albert, Suève d’origine, fut, dès l’enfance très dévot à la bienheureuse Vierge Marie. Décidé à entrer dans l’Ordre des Prêcheurs, il se laissa gagner par les artifices du démon et il y avait renoncé quand le bienheureux Jourdain de Saxe réussit à le ramener définitivement à sa vocation.

Il étudia la philosophie à Cologne puis l’enseigna à Paris, où il devint un des maîtres les plus célèbres de l’université. Revenu à Cologne, il eut pour élève saint Thomas-d’Aquin.

Urbain IV le nomma évêque de Ratisbonne. Il combattit les erreurs de Guillaume de Saint-Amour. Il mourut à Cologne en 1280. Pie XI le canonisa et le déclara en 1931 Docteur de l’Église universelle.

Saint Albert le Grand, par Thomas de Modène (1352).
Saint Albert le Grand, par Thomas de Modène (1352).

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  • On lit dans l’année liturgique des Dominicains, rédigée par le R.P. Mortier, La Liturgie Dominicaine (D.D.B. Lille-Bruges 1924) à la date de ce jour :


« Saint Albert est de Souabe. C’est un grand seigneur par ses origines, mais le surnom de grand lui vient de sa science merveilleuse. Il est le Philosophe. On l’appelait ainsi. Entré jeune dans l’Ordre, sous maître Jourdain de Saxe, saint Albert fit ses études à Cologne. Il y apprit aussi à vivre dans le parfait amour de Dieu, celui qui méprise les choses de la terre pour se donner de tout ce qu’il est à Celui qui est.

« Devenu professeur, saint Albert étonna le monde par l’acuité de son génie. À Cologne, à Paris, il était le premier des maîtres. Si bien que la salle du couvent de Saint-Jacques où il enseignait à Paris étant trop petite, il fut obligé pour satisfaire son immense auditoire, de faire ses leçons sur la place publique. Elle prit son nom, qu’elle porte encore aujourd’hui : la place Maubert ou de Maître Albert.

« Le premier, saint Albert fit pénétrer dans l’enseignement universitaire la philosophie d’Aristote. Timidement d’abord, car Aristote était suspect à beaucoup et même retranché de l’enseignement par une sorte d’excommunication papale. Mais saint Albert avait formé à Cologne et amené avec lui à Paris un Frère étudiant qui allait briser toutes les barrières, baptiser Aristote et bâtir avec ses principes adaptés à la Foi chrétienne le monument merveilleux qui s’appelle la Somme Théologique. Cet étudiant était Frère Thomas-d’Aquin.

« Saint Albert eut l’intuition du génie de ce disciple dont la doctrine allait surpasser la sienne ; mais dans son âme de Saint, il n’y eut que la joie toute pure de former pour l’Ordre et pour l’Église un pareil docteur.

« Urbain IV enleva saint Albert à sa chaire de Maître pour l’élever à l’épiscopat. Il fut nommé évêque de Ratisbonne : mais cet honneur ne lui fut pas très agréable. Saint Albert était avant tout un homme d’étude. Aussi donna-t-il sa démission et il revint à Cologne, au milieu des étudiants. À quatre-vingt-trois ans, il enseignait encore. Il mourut à quatre-vingt-sept ans, en 1280. Son disciple très aimé, saint Thomas-d’Aquin, l’avait précédé dans la tombe. Saint Albert était même venu à Paris, malgré son grand âge, pour y défendre sa doctrine.

« Ces deux grandes âmes, riches de lumière, riches d’amour de Dieu, paraissent en ces premiers temps de l’Ordre des Prêcheurs, comme des soleils éclatants. Saint Albert et saint Thomas incarnent le sens précis, authentique de la pensée dominicaine qui est de propager, d’éclairer et de défendre la Foi. Saluons-les de loin avec la plus profonde, la plus affectueuse, la plus reconnaissante vénération. Ils sont nos Pères dans la Foi, nos maîtres et notre plus grande gloire ».


Mardi 30 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël

S. Sabin,

évêque et martyr



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
On lit au Martyrologe Romain :


« À Spolète, l’anniversaire de saint Sabin, évêque d’Assise, des diacres Exupérance et Marcel, du gouverneur Vénustien avec sa femme et ses fils, sous l’empereur Maximien.

« Saint Marcel et saint Exupérance furent d’abord tourmentés sur le chevalet, puis maltraités à coups de bâton et déchirés avec des ongles de fer ; ils eurent enfin les flancs entièrement brûlés, et consommèrent ainsi leur martyre.

« Peu de temps après, saint Vénustien, sa femme et ses fils, furent mis à mort par le glaive.

« Quant à saint Sabin, il eut les mains coupées, subit une longue et dure prison, finalement fut battu jusqu’à la mort.

« Bien que le martyre de ces Saints ait eu lieu en des temps différents, il est néanmoins commémoré en un même jour. »

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez à répéter cette belle invocation : « Ou que je vive, ou que je meure, je suis à Jésus mon Sauveur ».

Méditation du jour
Une année de plus dans l’Éternité  suite

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