S. Ælred (ou Alfred)
12 janvier

Nous sommes désolés : nous n’avons pas eu le temps de rédiger la vie de ce Saint qui sera prête pour sa prochaine fête !

(Si Dieu veut, bien sûr…)

Sauf si vous nous faites l’honneur de nous en demander des détails… Veuillez cliquer ici s’il-vous-plaît : voir Martyrologe #90-4

1582

Né en 1109, Paschal II étant Pape, Alexandre Ier roi d’Écosse et Alexis Ier Comnène empereur d’Orient, dans le nord de l’Angleterre, saint Alfred se fit remarquer par tous les avantages de la naissance, de l’éducation et des talents. Son histoire rapporte qu’un jour qu’il reposait dans son berceau, un de ses parents vit son visage brillant comme le soleil.


Jeune encore, il fut nommé gouverneur du palais par David, roi d’Écosse, et il remplit cette charge importante avec une supériorité qui lui attira l’estime du prince et de toute la cour. Un jour, un personnage de qualité lui ayant fait des reproches injurieux en présence du roi, il l’écouta avec patience et le remercia de ce qu’il avait la charité de l’avertir de ses fautes. Cette conduite impressionna si heureusement son ennemi, qu’il lui demanda aussitôt pardon. Ce trait, parmi d’autres, révéla son humilité profonde.


Mais saint Alfred se sentait fait pour une vie plus parfaite. À vingt-quatre ans il quitta les honneurs de la cour pour prendre l’habit monastique et porter le joug du Seigneur. « Ce joug, disait-il, loin de m’accabler, ne fait qu’élever mon âme, je n’en sens point le poids ». Aimer Dieu était son unique passion : « Que toutes les puissances de mon âme, disait-il, ô bon Jésus, soient pénétrées du feu de Votre amour ! que toutes mes affections montent vers Vous, ô Vous qui êtes mon unique bien, ma joie et mes délices ! ».


Nommé malgré lui abbé de son monastère, il se montra le modèle de tous. Il fut impossible de lui faire accepter un évêché ; Dieu seul était quelque chose pour lui. Un de ses religieux nous a laissé de sa vertu le tableau suivant : « Quelle vie plus pure que celle d’Alfred ? qui fut plus sage dans ses discours ? Les paroles qui sortaient de sa bouche avaient la douceur du miel ; son corps était faible et languissant, mais son âme vive et alerte. Il souffrait patiemment ceux qui l’importunaient et ne se rendait jamais importun à personne. Il écoutait volontiers les autres et ne se pressait point de répondre à ceux qui le consultaient. On ne le vit jamais en colère ; ses paroles et ses actions portaient la douce empreinte de cette onction et de cette paix dont son âme était remplie ».


Les quatre dernières années de sa vie, il augmenta ses mortifications, au point que son corps devint d’une maigreur extrême, de sorte qu’on l’aurait pris pour un esprit plutôt que pour un homme. Souvent il se mettait dans une fosse creusée dans le sol de son oratoire, et de là on l’entendit plus d’une fois s’entretenir avec les esprits célestes.


Familiarisé depuis longtemps avec la pensée de la mort, il la vit venir avec joie, le 12 janvier 1167, Alexandre III étant Pape, Guillaume Ier le lion roi d’Écosse et Manuel Comnène empereur d’Orient. Il avait cinquante-sept ans.


Mercredi 10 décembre 2025
de la Férie (de l’Avent)
3e classe
Temps de l’Avent

Mémoire de S. Melchiade,

pape et martyr




Oraison - collecte
Excitez nos cœurs, Seigneur, à préparer les voies de Votre Fils unique, afin que nous soyons rendus dignes de Vous servir avec des âmes purifiées par Son avènement. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de saint Melchiade :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Melchiade que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
On célèbre aujourd’hui la translation de ce qu’on appelle la « Santa Casa ». La sainte Maison de Lorette est la maison de Marie à Nazareth.


C’est dans cette maison que la Vierge est née, qu’elle a reçu la visite de l’Archange Gabriel pour l’Annonciation, que s’est accompli le mystère de l’Incarnation et où, après le retour d’Égypte, s’est passée toute l’adolescence du Sauveur.


Cette sainte Maison a été transportée miraculeusement par les Anges à Lorette, en Italie. D’où son nom. On l’a enchâssée dans une somptueuse basilique. Elle est enrichie de grandes indulgences.


Les Litanies de la Sainte Vierge portent le nom de Litanies de Lorette.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Adorez souvent le mystère de l’Incarnation, et dites : « Verbum caro factum est, Le Verbe S’est fait chair ».

Méditation du jour
Après la Communion  suite

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