Bse Véronique de Binasco
13 janvier

Nous sommes désolés : nous n’avons pas eu le temps de rédiger la vie de cette Bienheureuse qui sera prête pour sa prochaine fête !

(Si Dieu veut, bien sûr…)

Sauf si vous nous faites l’honneur de nous en demander des détails… Veuillez cliquer ici s’il-vous-plaît : voir Martyrologe #90-4

1581

La bienheureuse Véronique naquit à Binasco, près de Milan, en 1445, Eugène IV étant Pape, Philippe-Marie duc de Milan et Jean VIII Paléologue empereur byzantin. Elle appartenait à une pauvre famille de laboureurs, plus riche en vertus qu’en biens de la terre. À cause de leur pauvreté, ses parents durent l’employer de bonne heure aux travaux des champs ; mais au lieu d’écouter les conversations mondaines et les chansons légères, elle vaquait à l’oraison et à la prière et semblait étrangère à tout ce qui se passait autour d’elle.


Cette fleur de vertu devait s’épanouir dans la vie religieuse. Poussée par un ardent désir d’entrer chez les sœurs Augustines de Sainte-Marthe, à Milan, elle employa une partie de ses nuits pour apprendre à lire et à écrire, condition nécessaire à son admission dans le couvent. Ses efforts furent vains, et, découragée, elle se plaignit à la Très Sainte Vierge, qui lui apparut et lui dit : « Ma fille, soyez sans inquiétude ; il vous suffira de connaître les trois lettres que je vous apporte du Ciel. La première est la pureté du cœur, qui nous fait aimer Dieu par-dessus toutes choses ; vous ne devez avoir qu’un amour, celui de mon Fils. La seconde est de ne pas murmurer contre les défauts du prochain, mais de les supporter avec patience et de prier pour lui. La troisième est de méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ, lequel vous accepte pour Son épouse ».


Dès lors la bienheureuse Véronique ne fit plus cas de l’alphabet ni des livres, mais elle avait trouvé le chemin de la vraie science, celle des Saints. Reçue enfin parmi les sœurs converses de Sainte-Marthe, elle se distingua parmi elles non seulement par les vertus les plus éclatantes, mais par les dons les plus extraordinaires. Ses yeux étaient deux sources intarissables de larmes.


Souvent le Sauveur lui apparaissait ; une fois Il récita l’office avec elle ; une autre fois, Il se montra devant elle cloué à la Croix, la tête couronnée d’épines, le visage pâle et défiguré, le corps couvert de plaies ; cette vue la fit tomber en défaillance. Les Anges se faisaient un honneur de la servir ; et durant les trois années qui précédèrent sa mort, un de ces esprits célestes lui apportait, le lundi, le mercredi et le vendredi de chaque semaine, un pain délicieux qui la rassasiait et la dégoûtait de toute autre nourriture.


Sa vie, toute de merveilles, fut couronnée par une mort sainte, dont elle avait prédit le jour et l’heure. Sainte Véronique avait cinquante-deux ans.

Ignorante selon le monde, la bienheureuse Véronique était toute remplie de la science de Dieu. Combien un rayon de la divine lumière nous en apprend plus que toute la sagesse humaine ! « Bienheureux, dit l’Imitation, celui qui est instruit par la Vérité même ! » (L. I, ch.III).


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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