Bse Marie de l’Incarnation
18 avril

1680

La Bienheureuse Marie de l’Incarnation est née à Paris le 26 février 1566, saint Pie V étant Pape, Maximilien II empereur du saint Empire romain-germanique et Charles IX roi de France.

À seize ans et demi, elle épouse Pierre Acarie. Son hôtel devient bientôt le rendez-vous de la société dévote. L’un de ses familiers est Pierre de Bérulle qui, plus tard, l’aidera efficacement dans ses fondations.

Les écrits de sainte Thérèse l’impressionnent fortement. La sainte d’Avila lui apparaît, lui demandant d’introduire le Carmel en France. Cette réalisation sera désormais le but de sa vie.

Ruinée, elle n’en continue pas moins son activité religieuse, fonde en premier lieu le couvent de la rue Saint-Jacques à Paris, établit dans sa maison un postulat pour le Carmel où ses trois filles prendront le voile.

1683

Devenue veuve, elle-même entre, à cinquante-deux ans, au Carmel d’Amiens comme sœur converse, puis passe à celui de Pontoise, où elle meurt le 18 avril 1618, Paul V étant Pape, Mathias empereur du saint Empire romain-germanique et Louis XIII le Juste roi de France.

Modèle d’épouse chrétienne et de vie intérieure, Marie de l’Incarnation a été béatifiée par Pie VI en 1791.


Mercredi 17 septembre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

Mémoire de l’Impression

des Sacrés Stigmates

sur le corps de saint François,

confesseur




Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous en prions, gardez Votre Église par l’assistance continuelle de Votre miséricorde ; et puisque, sans Vous, la faiblesse humaine ne peut que faillir, daignez, par Votre assistance, la préserver sans cesse de tout ce qui peut lui nuire, et la diriger vers ce qui est salutaire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François :


Seigneur Jésus-Christ, qui, lorsque la charité se refroidissait dans ce monde, avez voulu, pour enflammer nos cœurs du feu de Votre amour, renouveler les sacrés stigmates de Votre passion dans la chair du bienheureux François, accordez-nous, s’il Vous plaît, que, par ses mérites et ses prières, nous portions continuellement la croix, et que nous fassions de dignes fruits de pénitence. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Deux ans avant sa mort, saint François d’Assise se retira sur le mont Alverne où il commença un jeûne de quarante jours en l’honneur de saint Michel Archange.

Or il advint qu’au milieu de sa méditation il vit comme un Séraphin qui avait six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées et dont les pieds et les mains étaient cloués à une croix.


Sachant que l’état de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique, il comprit alors qu’il deviendrait plus semblable à Jésus et porterait sa croix après Lui, non point par un martyre extérieur, mais par un mystique embrasement de l’amour divin.


Et pour que cet amour crucifié pût nous servir d’exemple à tous, cinq plaies semblables à celles de Jésus sur Sa croix se formèrent sur ses pieds, ses mains et son côté. De cette dernière le sang sortait avec abondance.


Cet événement fut si bien constaté dans la suite que Benoît XI voulut qu’on célébrât chaque année sa mémoire et Paul V, pour allumer au cœur des fidèles l’amour de Jésus en croix, étendit cette fête à l’Église entière.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que la crainte des hommes ne vous fasse pas reculer en face du devoir.

Méditation du jour
La sanctification du dimanche  suite

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