S. Clément-Marie Hoffbauer
15 mars

1992

Saint Clément Hofbauer naquit le 26 décembre 1751, Benoît XIV étant Pape, François Ier empereur et Louis XV roi de France, de parents pauvres, mais très chrétiens. Il était tout jeune quand mourut son père. Sa mère le prit dans ses bras, le présenta devant le crucifix et lui dit : « Mon fils, voilà celui qui sera désormais ton père ! ». Saint Clément fut élevé fortement par une telle mère, dont le principe était celui-ci : « Aussitôt qu’un enfant sait dire oui ou non, il ne faut pas lui laisser sa volonté ». À pareille école, il devint l’homme énergique et généreux, le chrétien vaillant, le saint religieux que sa vie nous révèle.


Faute de ressources pour l’introduire dans la voie du sacerdoce, sa mère le plaça à seize ans, comme apprenti boulanger, puis il entra au service des Prémontrés, chez lesquels il employa ses loisirs à l’étude. L’inquiétude de l’appel de Dieu le poussa ensuite dans la vie érémitique ; mais, éclairé de Dieu dans la prière, il se sentit la vocation de l’apostolat. Il va étudier à Vienne, aux frais de la charité, puis se sent inspiré d’aller à Rome. Là, il se décide à répondre au premier appel de la cloche matinale qu’il entendra. Ce fut la cloche de l’église des Rédemptoristes. Il fut reçu à bras ouverts en cette sainte communauté, qu’il édifia par sa piété et ses vertus.


En 1775, saint Clément Hofbauer est envoyé par ses supérieurs à Varsovie pour y fonder une mission. Les commencements de la petite communauté qu’il y forma furent marqués par un grand esprit de pauvreté, de pénitence et de prières. Le succès ne se fit pas attendre. On vient à l’église Saint-Bennon de vingt lieues à la ronde ; les journées entières se pressaient en prédications, et jusqu’à 80 000 et 100 000 confessions étaient entendues chaque année.


L’apostolat du P. Clément Hofbauer poursuivit un but plus large : la propagation de l’Ordre du Saint Rédempteur dans toute l’Europe. Il y travailla surtout à dater de 1793, époque où il devint Vicaire général de son Ordre. Épuisé par ses labeurs apostoliques, il s’éteignit dans l’attitude d’un homme en prière en 1820, Pie VII étant Pape et Louis XVIII roi de France. Il a été béatifié par le pape Léon XIII le 29 janvier 1888, et canonisé par saint Pie X, le 20 mai 1909.


Mercredi 31 décembre 2025
Dans l'octave de Noël
2e classe
Temps de Noël

Mémoire de S. Silvestre Ier ,

pape et confesseur




Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, accordez-nous d’être libérés par la naissance nouvelle et selon la chair de Votre Fils unique, nous que l’ancien esclavage retient captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Silvestre 1er, pape et confesseur :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux souverain Pontife Sylvestre que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église, nous le savons, reproduit dans sa Liturgie toutes les phases de l’existence de son divin Fondateur.

À peine né, l’Enfant-Dieu est persécuté par Hérode ; l’Église, encore au berceau, envoie au Ciel son premier Martyr, dans la personne du Diacre saint Étienne et ses 25 premiers Papes meurent presque tous martyrs.


Revenu de l’Égypte, Jésus grandit en âge et en sagesse à Nazareth, où Il passe des années paisibles ; sous le pontificat de saint Silvestre Ier (314-335), l’Église, après trois cents ans de persécution, commence à jouir de la liberté qui est son grand bien.

Elle se répand dans l’empire romain et le concile de Nicée, présidé par les légats de saint Silvestre Ier (325), établit victorieusement contre Arius la doctrine de la divinité du Sauveur, dont la Liturgie du Temps de Noël est toute pleine.


« Au premier Concile de Nicée, dit le Bréviaire, la sainte Foi catholique au sujet de la divinité du Christ fut expliquée par trois cent dix-huit Évêques ; Arius et ses sectateurs furent condamnés. À la demande des Pères, saint Silvestre confirma encore ce Concile dans un Synode tenu à Rome, où Arius fut de nouveau condamné.

« Saint Silvestre décréta aussi que l’Évêque seul consacrerait le Chrême ; que, dans l’administration du Baptême, le Prêtre oindrait avec du Chrême le sommet de la tête du baptisé ; que les Diacres porteraient la dalmatique et qu’ils auraient sur le bras gauche le manipule de lin ; enfin que le Sacrifice de l’Autel ne serait offert que sur un voile de lin.

« Il fixa aussi, pour tous ceux qui entreraient dans les Ordres, un certain temps, durant lequel ils devraient exercer successivement leur Ordre dans l’Église, avant d’être élevés au degré supérieur.

« Il vécut dans le pontificat vingt et un ans et dix mois. Il fut enterré dans le cimetière de Priscille, sur la voie Salaria ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Désirez ardemment le développement du règne de Jésus-Christ sur la terre ; aimez à répéter ces paroles du Pater : « Que votre règne arrive ! »

Méditation du jour
Nous passons sur la terre comme des voyageurs  suite

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