Ce que le Sauveur recommande si instamment à Ses disciples,
le Saint-Esprit ne cesse de le leur redire ;
et les âmes qui se laissent guider par Ses inspirations
aiment à prier pour le Sacerdoce.
C’est cette grande pensée qui poussait sainte Thérèse d’Avila à fonder ses Carmels
et qui enflamme encore ses filles dans leurs généreuses immolations.
« Plus je serai hostie, plus ils seront Prêtres »,
écrivait l’une d’elles, Xavérine de Maistre.
Dans ce but, des Congrégations religieuses ont ajouté,
aux trois vœux réguliers,
le vœu de dévouement au Sacerdoce.
C’est que, comme son divin Maître,
le Prêtre est un « signe de contradiction »,
sans cesse poursuivi par la haine de l’enfer,
sans cesse aussi entouré de vénération et d’amour
par les vrais enfants de Dieu.
Ce n’est qu’au Ciel que nous saurons les sacrifices héroïques
inspirés aux âmes pieuses
par le désir de leur sanctification.
Obéissons à ces attraits de l’Esprit-Saint, et prions.