Méditation du jour
S. Gabriel de l’Addolorata,

confesseur - 27 février

Jésus tenté par Satan ;

lois de la tentation ”

La première tentation

s’adressait au foyer de concupiscence inférieure,

la sensualité ;

la seconde

à la concupiscence d’en haut,

l’orgueil ;

la troisième

s’adresse à l’ambition,

ce composé des deux passions premières

et radicales,

équivalent des deux ensemble.

C’est là l’histoire de tous les hommes

et l’ordre dans lequel se succède la tentation

dans toutes les âmes.

Le tentateur montre au Christ l’empire de la terre et lui dit :

« Si tu m’adores, je te donnerai la puissance. »

Il est certain que les plus grands adorateurs

et serviteurs du mal,

ce sont les oppresseurs,

dominateurs,

spoliateurs des hommes.

C’est là surtout et avant tout ce qui couvre la terre de deuil,

de larmes

et de sang.

Mais Jésus, serviteur de Ses frères,

répond par ce que l’on peut appeler la loi éternelle du pouvoir,

la loi de la vraie force

en tout ordre de choses, qui est celle-ci :

« Adorer Dieu et ne servir que Lui ! »

Il y a ces trois tentations.

Il n’y en a pas d’autres.

Le mensonge

et le mal sont vaincus.

Le calomniateur de Dieu,

celui qui ne croit pas que l’idéal puisse s’incarner,

que la loi puisse régner,

cet adversaire de la justice

et du royaume de Dieu,

se retire impuissant.

Or, c’est une loi de la vie des âmes que,

quand la tentation est vaincue,

les Anges viennent

et nous servent.


(R.P. Gratry)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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