Méditation du jour
- 19 février
La Charité est éternelle ”

La Foi et l’Espérance

sont appelées à cesser

quand nous posséderons

ce à quoi nous croyons,

ce que nous espérons.

C’est ce que saint Paul signifie par ces mots :

« Un objet d’espérance que l’on voit

« n’est plus objet d’espérance ;

« comment espérer encore ce que l’on voit ? »

et ailleurs : « La Foi est la substance

« de ce que l’on espère,

« la preuve de ce qu’on ne voit pas. »

Ces vertus doivent donc disparaître

quand leurs objets nous apparaîtront.

La Charité, au contraire, s’exalte alors au plus haut degré

et devient plus ardente.

C’est un nouvel éloge de la Charité ;

saint Paul ne se contente pas de ce qui précédait,

il tient à trouver quelque autre louange.

Il avait dit que la Charité est un très grand don,

une voie éminente vers le Ciel ;

il avait dit que, sans elle, les autres dons ont peu d’utilité ;

il avait dessiné son image avec beaucoup de détails

maintenant il veut la magnifier d’une autre façon,

et montrer sa grandeur

résultant de sa pérennité.

C’est pourquoi il a dit :

« Présentement, ces trois vertus demeurent :

« la Foi, l’Espérance et la Charité ;

« mais la plus grande est la Charité. »

Pourquoi la Charité est-elle plus grande que les autres ?

Parce que les autres passeront.

(Saint Jean Chrysostôme, Docteur de l’Église universelle.)


Vendredi 4 octobre 2024
S. François d’Assise,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par les mérites du bienheureux François, avez enrichi Votre Église, en lui donnant une nouvelle famille, faites-nous la grâce de l’imiter en méprisant les biens de la terre, et d’avoir la joie de participer toujours aux dons célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Assise, en Ombrie, saint François fut suscité par Dieu pour travailler en même temps que saint Dominique au relèvement moral du monde, à une époque des plus troublées.

Appelé Jean à son baptême, il reçut le nom de François de son père, car ce fut après une heureuse tournée commerciale en France, qu’il trouva au retour son nouveau-né.


« Plus ce sublime insensé, dit de Montalembert, se cachait et s’avilissait pour se rendre digne, par l’humilité et le mépris des hommes, d’être le vaisseau de l’amour divin, plus, par un effet merveilleux de la grâce, les hommes se précipitèrent à sa suite ». Saint François eut bientôt des disciples qui se réduisirent à la même pauvreté que lui et partagèrent son ardeur pour la conversion des peuples.

« Mes frères, leur disait-il, prêchons la pénitence, plus par nos exemples que par nos paroles ». Il leur donna ensuite une Règle qui fut approuvée, en 1210, par Innocent III. L’année suivante, il obtint des Bénédictins la petite église de Notre-Dame-des-Anges appelée Portioncule et qui fut le berceau de son Ordre.


Cette nouvelle famille religieuse dont il enrichit l’Église, se multiplia avec une telle rapidité, qu’environ dix ans après sa naissance, il y eut jusqu’à cinq mille frères au chapitre général, tenu à Assise.


Voulant qu’ils se regardassent comme les plus petits parmi les religieux, saint François leur donna le nom de Frères Mineurs, et lui-même resta simple diacre toute sa vie. À côté de ce premier Ordre, il en fonda un second qui est l’Ordre des pauvres dames ou Clarisses, ainsi nommé de l’illustre vierge d’Assise, sainte Claire. Enfin, en 1221, il en institua un troisième appelé le « Tiers-Ordre de la pénitence » auquel les Papes, et spécialement Léon XIII, qui se faisait un honneur d’y appartenir, prodiguèrent les plus puissants encouragements et les plus riches faveurs.


Saint François envoya ses disciples en France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique ; lui-même voulut aller en Palestine et au Maroc, mais la divine Providence l’arrêta en route. L’amour divin dont il était embrasé lui valut le surnom de Séraphique. L’Église a consacré une fête le 17 septembre à l’impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François.


Le 4 octobre 1226, ce Saint rendit son âme à Dieu, alors qu’il achevait le dernier verset du Psaume CXLI :

« Tirez mon âme de sa prison, Seigneur, afin qu’elle aille chanter Vos louanges ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Apprenez de saint François l’amour de la pauvreté et l’amour de la Croix.

Méditation du jour
Approchons-nous avec confiance de la Mère de miséricorde  suite

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