Méditation du jour
- 11 septembre
Les profits de la Charité ”

Ni la pauvreté,

ni la richesse ne triomphent de la Charité ;

pour mieux dire,

si la Charité existait,

il n’y aurait pas de pauvreté,

pas de richesse démesurée,

mais seulement les avantages de l’une et de l’autre !

de la richesse nous retiendrions l’abondance,

de la pauvreté l’absence de soucis,

sans avoir à subir ni la crainte que donne celle-ci

ni les inquiétudes que donne celle-là.

Mais que parlé-je des profits de la Charité ?

Songez quel bien elle est en elle-même,

quelle allégresse elle procure,

dans quel état charmant elle maintient l’âme ;

car c’est là son mérite singulier.

Les autres formes de vertu ne vont pas sans quelque peine,

le jeûne,

la tempérance,

les veilles

sont accompagnées de l’envie,

de la concupiscence,

du dédain ;

la Charité, elle, en plus du profit,

a l’agrément, sans nulle peine ;

comme une abeille industrieuse,

elle réunit partout ce qui est bon

et le dépose dans l’âme de celui qui aime...

Elle transforme la nature des choses ;

elle rend les tâches pénibles, légères et aisées ;

elle nous fait paraître la vertu facile

et le vice plus amer que tout.


(Saint Jean Chrysostôme)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |