Méditation du jour
Ste Gertrude,

vierge - 16 novembre

Pourquoi les Saints soupiraient après la Patrie céleste ”

Ineffable et absolument indicible

est l’éclat de la Beauté divine :

la parole ne La peut découvrir,

ni l’oreille La percevoir.

En vain évoquerait-on les splendeurs de l’aurore,

et la clarté de la lune,

et le rayonnement du soleil.

Tout cela n’est rien par rapport à Sa gloire

et, comparées à la véritable Lumière,

ces lumières terrestres en sont beaucoup plus loin

que l’obscurité profonde d’une nuit sans lune ne l’est du plein midi.

Cette Beauté ne peut être aperçue par des yeux de chair :

l’âme seule et la raison La perçoivent.

Lorsqu’Elle S’est révélée à quelque Saint,

Elle leur a laissé l’aiguillon d’un intolérable désir.

Passionnés d’une autre Vie, ils s’écriaient :

« Hélas ! combien mon exil s’est prolongé ! »

Et encore :

« Quand viendrai-je pour apparaître devant la face de Dieu ? »

Ou bien :

« Mourir et être avec le Christ

« est de beaucoup le meilleur pour moi. »

Et de même :

« Mon âme a soif du Dieu vivant et fort. »

« Laissez maintenant partir Votre serviteur, ô Maître. »

Cette vie leur pesait comme une prison

et leurs élans étaient irrésistibles,

une fois que l’amour divin

avait touché leur cœur.


(Saint Basile, Docteur de l’Église)


Mardi 15 juillet 2025
S. Henri,

empereur et confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, en ce jour, avez fait passer le bienheureux Henri, Votre Confesseur, d’un trône de la terre au royaume du Ciel : nous Vous demandons humblement que, comme en le prévenant par l’abondance de Votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, ainsi Vous nous fassiez, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à Vous avec des cœurs purs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Henri II, surnommé le Pieux, fut roi de Bavière en 972, roi de Germanie en 1002, et chef du Saint Empire Romain de 1014 à 1024. Il fit serment à Benoît VIII, qui l’avait sacré, « de lui garder à lui et à ses successeurs la fidélité en toutes choses ».


Il mit ses soins et son application à étendre la religion, en relevant les églises détruites, et en fondant des monastères qu’il enrichit de ses largesses. Retenu au Mont-Cassin par une grave maladie, il en fut guéri d’une manière miraculeuse, grâce à l’intercession de saint Benoît. Voulant être prêt à la venue du divin Maître, il rentra d’Italie par la France, se fit agréger à la Communauté de Cluny, et sollicita son admission à l’abbaye bénédictine de Saint-Vanne de Verdun.


L’abbé le reçut, mais lui ordonna aussitôt, au nom de l’obéissance religieuse, de remonter sur le trône impérial. Il eut tellement à cœur la loi de Dieu qu’il garda une absolue virginité dans le mariage. Aussi résolut-il, d’accord avec sa sainte épouse Cunégonde, de faire de Jésus-Christ leur héritier. Il fonda dans ce dessein l’évêché de Bamberg, auquel il laissa tous ses biens. Il fut inhumé dans cette église en 1024.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Rappelez-vous que la sainteté peut s’acquérir dans tous les états.

Méditation du jour
Confiance en la divine miséricorde  suite

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