Méditation du jour
S. Tite,

évêque et confesseur - 6 février

La psalmodie n’honore Dieu

que si elle procède de lèvres pures ”

Le psaume est la tranquillité des âmes

et l’agent de la paix…

Comment pourrait-on avoir pour ennemi

un homme avec lequel on vient de louer Dieu ?…

La psalmodie chasse les démons

et obtient la protection des Anges…

Elle initie les commençants,

elle développe ceux qui progressent,

elle consolide les parfaits.

C’est la voix de l’Église,

la joie de nos solennités…

La psalmodie est une œuvre angélique,

un entretien céleste,

un encens spirituel.

Ô l’admirable invention,

qui nous fait à la fois chanter

et apprendre,

qui imprime en quelque sorte dans nos âmes

les préceptes divins !

Prononcer de bouche les paroles du psaume,

ce n’est pas chanter le Seigneur.

Ceux qui psalmodient d’un cœur pur,

qui sont saints

et observent la justice,

ceux-là peuvent offrir à Dieu

l’harmonie d’un chant spirituel.

Que de fornicateurs,

que de voleurs ici !

Combien qui cachent dans leur cœur

le mensonge

et la ruse !

Ils croient psalmodier ;

mais ils ne le font pas en réalité.

Seule l’âme sainte

est invitée à l’honneur

de la louange divine.


(Saint Basile)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
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