Ne jugez votre prochain en aucune manière,
car ce serait vous attribuer le droit de Dieu.
Interprétez en bonne part ce que les autres font de moins bien
ou, si vous ne le pouvez pas, excusez l’intention ;
autrement vous n’arriverez jamais à la pratique de la simplicité
qui n’est pas portée à voir le mal,
mais vous vous laisserez entraîner
par votre imagination.
Ne croyez pas légèrement
le mal qu’on rapporte du prochain,
quelle que soit la personne qui le rapporte,
mais plutôt croyez sans difficulté
le bien qu’on en dit.
C’est ainsi que vous deviendrez
simple comme les colombes,
prudent et avisé comme les serpents.
(Saint Antoine-Marie Zaccaria)