Méditation du jour
S. Édouard-le Confesseur,

roi et confesseur - 13 octobre

De la sagesse et de l’ignorance ”

L’homme s’estime savant

et non point ignorant

lorsqu’il connaît une chose

cachée pour autrui.

Mais l’étrange sagesse que la nôtre,

réduite à s’ignorer elle-même !

Qui parvient à pénétrer parfaitement

l’essence de son âme propre ?

Qui décrira exactement

la manière dont son corps

est conformé intérieurement,

quel il sera plus tard,

ou seulement comme il est à l’extérieur ?

Toutefois l’homme possède,

dans une certaine mesure,

la faculté de se connaître lui-même

et de savoir d’autres choses encore ;

son ignorance n’est pas complète,

au lieu qu’un jour il se verra parfaitement sage

ou dépouillé de toute science.

Donc la sagesse,

qui est aimée de tous en ce monde,

et avec raison

car elle est utile,

se trouvera chez les bons

en un si haut degré

que rien ne leur échappera

de ce qu’ils voudront savoir.

En effet, le juste sera rempli

de la souveraine Sagesse

qui est Dieu même,

et il La contemplera face à face.

Par ce regard,

il saisira la nature particulière

de tous les êtres créés,

ceux-ci,

mieux qu’en eux-mêmes,

subsistant en Dieu

de manière suréminente.

Alors les justes connaîtront

tout ce que Dieu a fait

et ce qui peut être l’objet de science,

tant dans le passé

que dans l’avenir.

La patrie,

la race,

la famille de chacun,

ainsi que tous les actes de sa vie,

ne seront plus un secret pour personne.


(Saint Anselme, évêque et docteur de l’Église)


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, déployez Votre puissance et venez ; afin que ceux qui se confient en Votre bonté, soient promptement délivrés de tout ce qui s’oppose à leur bien. Ô Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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