C’est à la lumière du Cœur Eucharistique de Jésus
que nous pouvons mieux comprendre
tout ce qu’il y a de grand
et de beau
dans le mystère du Sacerdoce ;
c’est à cette lumière que nous pouvons mieux comprendre
comment s’impose dans notre société,
pour maintenir
et pour refaire
l’union,
l’unité sans cesse menacée,
cet ordre,
le Sacrement de l’Ordre,
qui insère le divin
dans notre pauvre vie humaine.
Il fallait,
il faut,
il faudra
un Sacerdoce
aussi longtemps qu’il y aura des âmes à incorporer,
à insérer
dans le Christ Jésus,
aussi longtemps qu’il faudra verser la grâce divine
dans nos pauvres cœurs,
dans nos pauvres existences
d’enfants de Dieu,
et c’est là toute la raison d’être,
toute la notion du Sacerdoce
tel que nous le trouvons réalisé dans le Christ Jésus,
le seul Prêtre,
le Prêtre éternel,
Dieu et homme à la fois
parce qu’en Lui le divin et l’humain sont soudés dans l’unité indissoluble d’une seule Personne divine,
unie à la nature humaine.
Le Sacerdoce, le voilà ;
c’est le Christ Jésus prolongé parmi nous ;
et c’est l’acte suprême d’amour du Cœur Eucharistique
qui nous a donné le Sacerdoce,
en même temps que l’Eucharistie,
comme complément de ce mystère,
et qui va en assurer la pérennité.
(R.P. Liévin, c.ss.r.)