Ô certaine espérance
et suprême refuge des âmes,
ô Jésus notre Rédempteur,
et vous, Vierge Marie,
Sa Mère glorieuse ;
quand même, pauvret que je suis,
je serais abandonné
et repoussé
par tous les autres Saints,
j’aurais encore
et néanmoins
confiance en l’admirable surabondance
de Votre douceur,
de Votre miséricorde,
de Votre largesse
et de Votre immense bonté.
Tout ce qui m’est nécessaire,
tout ce qui a quelque opportunité pour mon âme,
je le trouve très abondamment
en Jésus et en Marie,
et ils ne me refuseront jamais rien d’utile
ni rien de salutaire.
Jamais donc ces deux Noms
ne sortiront de ma mémoire,
alors même que je n’aurais pas éprouvé leur douceur
et leur bonté.
... Ô Mère,
ô Fils,
qui avez voulu m’unir
et m’attacher à Vous
par les liens solides de l’Espérance
et de la Foi,
faites que, par l’appui de cette grâce,
je ne puisse jamais être séparé de Vous,
et qu’à cet effet Vous me trouviez
à mon dernier soupir
tout rempli de cette espérance
et de cette grâce.
Ainsi soit-il.
(Gerson)