Méditation du jour
Ste Cécile,

vierge et martyre - 22 novembre

L’affabilité ”

Il y a beaucoup d’hommes qui s’imaginent

être justes

quand ils rendent à chacun

ce qui lui est dû

dans le domaine des choses matérielles.

Ils ont payé exactement leurs achats,

ils ont compté à leurs ouvriers un juste salaire,

par exemple,

et il leur semble aisément

que toute justice est satisfaite.

Or, il n’en est rien.

Les droits d’autrui sont divers

et multiples,

à commencer par les droits de Dieu

auxquels donnera satisfaction

la vertu de religion

et tout ce qu’elle suppose ;

par les droits de nos parents

et de nos familles,

auxquels donneront satisfaction

les vertus de piété filiale

et de piété familiale ;

et le droit que possèdent

tous ceux qui nous entourent

à notre affabilité.

Sous quelque nom qu’on la désigne, en effet,

qu’on l’appelle amabilité,

gentillesse,

douceur,

bonté,

patience,

urbanité,

politesse, etc.,

peu importe,

l’affabilité est une dette de justice

dont nous sommes redevables

envers tous les hommes qui viennent à nous

ou avec lesquels nous entrons en commerce.


(R.P. Schot, Barnabite)


Samedi 12 juillet 2025
S. Jean Gualbert,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Que l’intercession du bienheureux Abbé Jean Gualbert nous recommande, s’il Vous plaît, auprès de Vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nabor et de S. Félix, martyrs :


Faites, s’il Vous plaît, Seigneur, que comme nous célébrons fidèlement la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Nabor et Félix, ainsi nous soyons constamment aidés de leurs prières. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean Gualbert naquit à Florence, vers l’an 999. Un Vendredi-Saint, escorté de ses gens en armes, il rencontra, seul et sans défense, le meurtrier de son frère. Il allait le percer de sa lance, quand celui-ci se jeta à ses pieds et implora son pardon pour l’amour de Jésus crucifié. Saint Jean se souvint de la parole d’amour de l’Évangile et l’embrassa comme un frère.


Touché davantage encore de la grâce, il revêtit l’habit monastique et bientôt, législateur comme Moïse, il fonda, à Val-Ombreuse (Toscane), un Ordre nouveau auquel il donna la règle de saint Benoît, et qui fleurit encore de nos jours, après plus de huit siècles d’existence.


La simonie régnait partout en Italie. Sa fermeté et son éloquence bannirent ce désordre de l’Étrurie et ramenèrent sa patrie à l’intégrité de la Foi et des mœurs. Aussi quand il mourut en 1073, on écrivit sur sa tombe : « À Jean Gualbert, citoyen de Florence, libérateur de l’Italie ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Réconciliez-vous avec vos ennemis, pour l’amour de Jésus crucifié.

Méditation du jour
L’amour émanant du foyer eucharistique  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |