Méditation du jour
S. François-Xavier,

confesseur - 3 décembre

La Messe, c’est Jésus qui prie ”

Oh ! quel besoin de réparation

l’humanité entière doit éprouver

quand elle se rend compte

de tant d’offenses faites à Dieu !…

Chaque jour

Jésus-Christ vient sur l’autel,

Il offre Son Sang pour nous

et lave les souillures de la terre…

La Messe,

c’est Jésus qui prie.

Là encore éclate notre incapacité.

Nous sommes incapables d’adorer,

incapables de remercier,

incapables de réparer,

et aussi incapables de prier.

Qu’elles sont rares les prières ferventes !

Jésus est là qui prie pour nous.

Il crie vers Son Père :

« Pater ! ayez pitié de Ma souffrance !

« Ne Vous vengez pas sur ceux qui sont Mes enfants. »

Voilà ce qu’est la Messe

pour qui sait la comprendre.

Aussi quelle transformation

dans le monde

depuis l’offrande du Saint Sacrifice !

Le Dieu sévère est devenu

le Dieu d’amour.

Au commencement c’est Jéhovah,

terrible dans Sa justice ;

maintenant,

quand ce Dieu irrité regarde sur la terre,

Ses yeux divins tombent sur Jésus-Christ

commençant Son Sacrifice

sur chacun de nos autels,

et Il pardonne

à l’humanité.

Voilà ce qu’est la Messe :

la Passion continuée sur la terre.


(R.P. Roux, de l’Oratoire)


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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