Vous avez pâti pour nous
et avant nous
dans une incomparable mesure,
ô Jésus-Christ ;
nous pâtirons après Vous
et comme Vous.
Pour fidèle
et puissante qu’elle soit,
Votre providence ici
ne donne point de dispense.
Elle gouverne,
modère
et féconde
nos douleurs,
mais sans les supprimer.
Elle fait souvent bien plus qu’y consentir,
elle les suscite
et les impose.
Il en résulte que la patience est nécessaire à tous ;
qu’elle est autre chose encore
qu’une condition à subir,
qu’elle est un précepte à garder.
Comme elle entre essentiellement dans Vos mystères
et Votre doctrine,
elle fait inévitablement partie
du système de nos vertus.
Elle seule termine
ce que les autres commencent :
elle nous livre tout à fait à Dieu,
à Ses droits souverains,
à Son absolu bon plaisir,
à Ses perfections adorées,
à Lui enfin
dont nous devenons ainsi
le trône,
le temple
et le royaume,
ce qui fait qu’Il nous possède
en même temps que nous Le possédons.
(Mgr Gay) Voir à la fin de la méditation du 21 mai #389