Pensons souvent,
surtout dans nos peines,
nos inquiétudes
et nos abattements,
que ce Père plein de bonté,
ce Père tout-puissant,
ce Père si miséricordieux,
est touché de nos besoins
et de nos misères
et qu’Il nous regarde ;
qu’Il sait l’état où nous sommes,
qu’Il peut nous aider
et qu’Il le veut :
ces trois sentiments
nous inspireront une confiance vive
qui nous fera dire :
Seigneur,
j’ai espéré en Vous,
et je ne serai jamais confondu.
Que ceux qui savent Votre Nom
et qui sont persuadés
que Vous êtes leur Père
attendent tout de Votre secours,
parce que Vous n’abandonnez jamais
ceux qui Vous cherchent.
Je ne craindrai point
les maux qui m’environnent,
parce que Vous êtes avec moi
pour me soutenir.
Il me semble,
ô mon Dieu,
qu’en Vous regardant comme mon Père,
je sens en moi quelque chose
qui me répond de Votre bonté,
qui m’engage à tout espérer de Vous,
et qui m’oblige à jeter toutes mes inquiétudes en Vous,
sûr
que je suis
de Vos miséricordes.
(P. de Gonnelieu, s.j.)