Méditation du jour
S. Martin Ier,

pape et martyr - 12 novembre

Prophéties sur Jérusalem et la fin du monde ”

Jérusalem porte le châtiment

de ses crimes,

elle le portera

« jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli ».

Devant Dieu,

tout passe,

Lui seul demeure.

Tout passe

et Dieu conduit tout ce qui passe :

du bien

Il tire directement Sa gloire,

du mal

indirectement,

car le mal comme le bien Lui est soumis.

Tout genou fléchit devant Lui,

bon gré,

mal gré.

Les nations

comme les individus

ont leurs jours comptés.

Elles naissent,

grandissent

et succombent.

Dieu les garde

tant qu’il y a des Élus à prendre chez elles.

Ici le « temps des nations »,

c’est la période de durée

donnée par la Providence

aux nations barbares devenues chrétiennes,

notre temps à nous,

la période chrétienne

qui se déroule depuis la mort de Jésus.

Elle durera

jusqu’au jour marqué par Dieu Lui-même,

le Jour suprême

qui sera la fin du monde.

Jour caché aux yeux de tous,

mais dont l’arrivée

devient de plus en plus prochaine.

Le Maître passe immédiatement à l’annonce de ce jour,

le dernier de l’humanité sur terre.

Le jour de Jérusalem

n’est que la prophétie de ce jour suprême.

Les horreurs de sa ruine

seront surpassées

par celles de la ruine du monde.


(R.P. Mortier, o.p.)


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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