Méditation du jour
S. Martin Ier,

pape et martyr - 12 novembre

Prophéties sur Jérusalem et la fin du monde ”

Jérusalem porte le châtiment

de ses crimes,

elle le portera

« jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli ».

Devant Dieu,

tout passe,

Lui seul demeure.

Tout passe

et Dieu conduit tout ce qui passe :

du bien

Il tire directement Sa gloire,

du mal

indirectement,

car le mal comme le bien Lui est soumis.

Tout genou fléchit devant Lui,

bon gré,

mal gré.

Les nations

comme les individus

ont leurs jours comptés.

Elles naissent,

grandissent

et succombent.

Dieu les garde

tant qu’il y a des Élus à prendre chez elles.

Ici le « temps des nations »,

c’est la période de durée

donnée par la Providence

aux nations barbares devenues chrétiennes,

notre temps à nous,

la période chrétienne

qui se déroule depuis la mort de Jésus.

Elle durera

jusqu’au jour marqué par Dieu Lui-même,

le Jour suprême

qui sera la fin du monde.

Jour caché aux yeux de tous,

mais dont l’arrivée

devient de plus en plus prochaine.

Le Maître passe immédiatement à l’annonce de ce jour,

le dernier de l’humanité sur terre.

Le jour de Jérusalem

n’est que la prophétie de ce jour suprême.

Les horreurs de sa ruine

seront surpassées

par celles de la ruine du monde.


(R.P. Mortier, o.p.)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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