Jérusalem porte le châtiment
de ses crimes,
elle le portera
« jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli ».
Devant Dieu,
tout passe,
Lui seul demeure.
Tout passe
et Dieu conduit tout ce qui passe :
du bien
Il tire directement Sa gloire,
du mal
indirectement,
car le mal comme le bien Lui est soumis.
Tout genou fléchit devant Lui,
bon gré,
mal gré.
Les nations
comme les individus
ont leurs jours comptés.
Elles naissent,
grandissent
et succombent.
Dieu les garde
tant qu’il y a des Élus à prendre chez elles.
Ici le « temps des nations »,
c’est la période de durée
donnée par la Providence
aux nations barbares devenues chrétiennes,
notre temps à nous,
la période chrétienne
qui se déroule depuis la mort de Jésus.
Elle durera
jusqu’au jour marqué par Dieu Lui-même,
le Jour suprême
qui sera la fin du monde.
Jour caché aux yeux de tous,
mais dont l’arrivée
devient de plus en plus prochaine.
Le Maître passe immédiatement à l’annonce de ce jour,
le dernier de l’humanité sur terre.
Le jour de Jérusalem
n’est que la prophétie de ce jour suprême.
Les horreurs de sa ruine
seront surpassées
par celles de la ruine du monde.
(R.P. Mortier, o.p.)