Méditation du jour
Les Saints Innocents - 28 décembre
Les enseignements de Bethléem



(Pensez à cliquer sur le titre « Méditation du jour » ci-dessus ou dans la colonne de droite si vous êtes sur la page de la méditation.)

Dans la crèche de Bethléem

tout est sublime

et l’Enfant-Dieu nous enseigne

à mépriser tout ce que l’homme estime grand :

ostentation,

richesses,

pouvoir,

plaisirs…

Celui qui comprend cette grande leçon

reçoit le don ineffable

et magnifique,

le bien inappréciable

de la véritable paix.

Dieu seul peut la donner

et Il ne la donne qu’aux âmes de bonne volonté.

Il nous la donnera

si nous la désirons.

Certes, bien des renoncements s’imposeront,

mais Celui qui S’est fait enfant

pour notre amour

nous aidera à redevenir enfants

pour l’amour de Lui.

Désavouons en nous

tout ce qui va à l’encontre de l’enfance spirituelle,

renonçons de cœur

à l’orgueil,

à la méfiance,

à la sensualité.

À genoux,

près de la crèche,

renonçons

par amour pour l’Enfant-Dieu,

à être « quelqu’un »

ou « quelque chose »

acceptons de croire que nous ne sommes « rien »

et qu’Il est « Tout » ;

faisons un petit effort

pour déposer le « vieil homme »

de la concupiscence

et du péché

et jetons-nous

avec une simplicité

et une candeur d’enfant,

avec une confiance parfaite

et un saint abandon,

entre les bras de notre Père du Ciel

et ne doutons pas

qu’à notre bonne volonté

—si faible soit-elle—

le Roi d’infinie miséricorde

répondra avec un amour infini,

en faisant déborder en nos cœurs

des torrents d’amour

et de paix.


(R.P. Marie-Dominique de l’Assomption, o.c.d.)


Dimanche 16 novembre 2025
23e dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Pardonnez, nous Vous en supplions, Seigneur, les offenses de Vos peuples ; afin que, par Votre bonté, nous soyons délivrés des liens des péchés que notre fragilité nous a fait commettre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Gertrude, appelée la Grande, était cistercienne et fille tout à la fois de saint Bernard et de saint Benoît. Sa vie s’écoula presqu’entière dans le cloître, où elle fut offerte à Dieu dès l’âge de cinq ans, en 1261.


Le 27 janvier 1281, sainte Gertrude avait alors un peu plus de vingt-cinq ans, l’Époux de son âme Se révéla à elle d’une façon merveilleuse ; Il la consola d’une épreuve qui la tourmentait et la favorisa durant les huit années qui suivirent, de visions remarquables.

Sur l’ordre de Dieu, elle les écrivit dans un livre merveilleux intitulé : Les Révélations de sainte Gertrude. Nous possédons d’elle aussi le Livre de la grâce spéciale, les Exercices de sainte Gertrude et les Prières de sainte Gertrude.


« Nul ne peut lire, écrit le P. Faber, les écrivains spirituels de l’ancienne école de saint Benoît, sans remarquer avec admiration la liberté d’esprit dont ils étaient pénétrés. Sainte Gertrude en est un bel exemple ; elle respire partout l’esprit de saint Benoît. L’esprit de la religion catholique est un esprit facile, un esprit de liberté ; et c’était là surtout l’apanage des Bénédictins ascétiques de la vieille école ».


Les œuvres de sainte Gertrude ne sont en effet que comme un écho des pensées qu’elle puisait dans la sainte Liturgie. Enfant docile envers l’Église, elle écoutait chaque jour sa voix maternelle qui tour à tour pleure et se réjouit dans la divine Psalmodie et dans les textes de sa prière officielle.


Cette direction sûre et infaillible la conduisit rapidement aux sommets de la perfection. « Vous me trouverez, déclarait Jésus, dans le Saint Sacrement et dans le cœur de Gertrude ».


Prophétesse de l’amour de Dieu, elle fut la première grande révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur lui apparut un jour avec saint Jean, et ce dernier lui dit de se pencher sur la poitrine du Maître afin d’entendre les battements du Cœur divin. Il ajouta qu’il les avait entendus lui-même à la dernière Cène, mais qu’il ne pouvait en parler alors, parce que cette manifestation était réservée aux derniers temps où la Charité se refroidirait dans l’Église.


Il lui demanda alors d’en faire la révélation aux âmes. Sainte Gertrude tenant en main sa lampe allumée attendait l’arrivée de l’Époux ; elle mourut, dit le Bréviaire romain, en 1334, consumée plutôt par l’ardeur de son amour que par la maladie.

Elle fut déclarée patronne des Indes occidentales, et au nouveau Mexique une ville fut bâtie en son honneur et porte encore son nom.


 voir la grande vie du Saint


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