Dans la crèche de Bethléem
tout est sublime
et l’Enfant-Dieu nous enseigne
à mépriser tout ce que l’homme estime grand :
ostentation,
richesses,
pouvoir,
plaisirs…
Celui qui comprend cette grande leçon
reçoit le don ineffable
et magnifique,
le bien inappréciable
de la véritable paix.
Dieu seul peut la donner
et Il ne la donne qu’aux âmes de bonne volonté.
Il nous la donnera
si nous la désirons.
Certes, bien des renoncements s’imposeront,
mais Celui qui S’est fait enfant
pour notre amour
nous aidera à redevenir enfants
pour l’amour de Lui.
Désavouons en nous
tout ce qui va à l’encontre de l’enfance spirituelle,
renonçons de cœur
à l’orgueil,
à la méfiance,
à la sensualité.
À genoux,
près de la crèche,
renonçons
par amour pour l’Enfant-Dieu,
à être « quelqu’un »
ou « quelque chose »
acceptons de croire que nous ne sommes « rien »
et qu’Il est « Tout » ;
faisons un petit effort
pour déposer le « vieil homme »
de la concupiscence
et du péché
et jetons-nous
avec une simplicité
et une candeur d’enfant,
avec une confiance parfaite
et un saint abandon,
entre les bras de notre Père du Ciel
et ne doutons pas
qu’à notre bonne volonté
—si faible soit-elle—
le Roi d’infinie miséricorde
répondra avec un amour infini,
en faisant déborder en nos cœurs
des torrents d’amour
et de paix.
(R.P. Marie-Dominique de l’Assomption, o.c.d.)