Nous devons nous tenir unis à Dieu
en tout,
par notre volonté.
Nous devons coopérer constamment
avec Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Le temps où nous vivons est mauvais
et difficile,
il y a de grandes misères.
Beaucoup d’enfants
ne sont plus baptisés ;
beaucoup ne font pas leur première Communion.
C’est un travail incessant pour tout déchristianiser.
Demandons au bon Dieu
que Son règne revienne sur la terre.
Le religieux,
le simple Chrétien
qui accomplit son devoir,
uni à Dieu par la pensée
et par le coeur,
qu’il travaille la terre,
qu’il fasse peu importe quoi,
opère des œuvres surnaturelles,
des œuvres éminemment apostoliques.
Notre-Seigneur Lui-même
met la main à la besogne avec lui.
Et c’est le Sauveur qui donne l’effet
et l’efficacité,
tels que nous n’aurions pas osé les espérer,
pour nous
et pour les autres.
Et c’est ainsi que le règne de Dieu
revient sur la terre.
(R.P. Louis Brisson, du diocèse de Troyes, 1817-1908)
Il est atterré par la déchristianisation et la « matérialisation » nées de l’industrialisation urbaine.
La main d’œuvre féminine des usines est touchée par la dépravation morale qu’engendre la misère.
L’abbé Brisson entend aussi rechristianiser la population par l’éducation, en multipliant les établissements d’enseignement.
Il fonde dans le diocèse de Troyes un double Institut : la Congrégation des Oblats puis celle des Oblates de Saint-François-de-Sales, qui deviendront missionnaires à l’étranger, approuvées par Léon XIII et S. Pie X.
Les modalités de la séparation des Églises et de l’État attristent la fin de l’existence du Révérend Père Brisson, retiré à Plancy en 1903. Les congrégations sont interdites. Le collège Saint-Bernard est transformé en caserne et les autres établissements sont fermés. Les Oblates et Oblats sont exilés.