La surnaturelle unité
que le Sauveur a restaurée
fonde toute la loi de la charité chrétienne.
Des liens de parenté,
de consanguinité,
plus encore que d’amitié,
nous rattachent à Dieu ;
et avec Lui,
en Lui
et par Lui,
à tous nos frères humains.
« Ce que vous ferez au plus petit des Miens,
« c’est à Moi que vous le ferez. »
C’est, en eux,
le Christ qui Se présente à nous,
sous des dehors souvent déconcertants :
chétif nouveau-né de la crèche ;
obscur artisan de Nazareth ;
prophète errant,
pèlerin de nos routes humaines ;
mais ceux qui L’aiment
ne s’y trompent pas :
« Dominus est : c’est le Seigneur… ;
« Rabboni : mon bon Maître ;
« Dominus meus et Deus meus : mon Seigneur et mon Dieu... ».
Et c’est sur leur empressement à Le reconnaître
et à Le servir dans les autres
qu’au soir de la vie,
les hommes seront jugés :
— J’étais nu,
J’avais faim,
J’étais prisonnier,
J’étais malade
et vous M’avez secouru.
— Quand donc, Seigneur ?
— Quand vous le faisiez
pour le plus petit des Miens.
(R.P. Liévin, c.ss.r.)