Comprendrait-on
que quelqu’un vécut dans le palais d’un roi riche et puissant
et qu’il manquât de quelque chose ?
Même dans la plus humble demeure,
disait la Chananéenne,
les petits chiens mangent les miettes de la table de leur maître ;
et nous,
nous resterions dans la famine
et la disette,
à côté de l’opulence divine ?
C’est impossible.
D’ailleurs,
Notre-Seigneur ne change pas,
et si, pendant Sa vie mortelle,
quand Il passait près des infirmes
et des malheureux,
une vertu sortait de Lui
qui les consolait
et les guérissait ;
si on a pu dire de Lui qu’Il semait les bienfaits sur Ses pas ;
si Son Cœur S’est attendri
sur les besoins de la foule
qui L’écoutait avec avidité,
et s’Il opéra en sa faveur un de Ses plus beaux miracles,
comment pourra-t-Il
maintenant
rester insensible
à notre infortune ?
(P. Letellier, c.s.s.)