Méditation du jour
- 13 septembre
« Pater noster qui es in Cœlis » ”

« Notre Père qui êtes au Cieux ! »

Ô la douce parole !

Ô le magnifique témoignage de notre faiblesse :

en trois mots

vous avez rappelé

Dieu,

vos frères,

le Paradis :

Pater — noster — qui es in Cælis

Oui, c’est là notre invincible espoir :

un jour nous verrons Dieu,

ensemble,

dans la patrie éternelle !

Mais Dieu est si loin de nous,

m’entendra-t-Il

à travers les espaces incommensurables ?

Suis-je digne

d’attirer Ses regards ?

Hommes de peu de Foi,

écoutez :

« Pauvres exilés ! »

Dieu est le compagnon de vos tristesses.

Il ne réside pas seulement avec les Séraphins

dans les splendeurs du Ciel.

Voilé,

silencieux,

captif,

Il vous attend,

à quelques pas d’ici,

dans les ombres mystérieuses du tabernacle.

C’est là que l’amour L’attarde ;

c’est là qu’Il tient Son quartier général

au milieu des Anges du sanctuaire

et des âmes contemplatives.

C’est là, suivant le mot charmant du curé d’Ars,

qu’habite « votre adorable Voisin ».

Vous aviez besoin d’amour :

l’Amour au tabernacle

comble votre désir.

Jésus vous l’a promis,

la mort ne Le séparera point de vous.


(L. Rimbault, missionnaire apostolique)


Samedi 13 décembre 2025
Ste Lucie,

vierge et martyre
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la deuxième semaine de l’Avent

Ste Odile,

vierge,

patronne de l’Alsace


voir Le Martyrologe #90-4



Oraison - collecte
Exaucez-nous, ô Dieu, notre salut, et comme nous trouvons un sujet de joie dans la fête de la bienheureuse Lucie, Votre Vierge et Martyre, faites que nous goûtions les enseignements et la ferveur d’une pieuse dévotion. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Excitez nos cœurs, Seigneur, à préparer les voies de Votre Fils unique, afin que nous soyons rendus dignes de Vous servir avec des âmes purifiées par Son avènement. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née en Sicile, vers la fin du IIIe siècle, d’une noble famille, sainte Lucie, comme nous le rappelle par deux fois l’Évangile, se défit de tous ses biens en faveur des pauvres, et, lorsqu’elle ne posséda plus rien, elle se donna elle-même à Jésus.


Alors que les vierges folles négligeaient de remplir leurs vases de cette « huile de l’allégresse » dont nous parle l’Introït, sainte Lucie, dont le nom signifie lumière, attendit, sa lampe allumée à la main, c’est-à-dire avec l’âme remplie de la grâce, la venue de Son Époux.


« Les cœurs purs sont les temples de l’Esprit-Saint », déclara-t-elle à son juge. C’est cet Esprit, symbolisé aussi par « l’huile d’allégresse », comme le disent les cérémonies du Jeudi-Saint, qui assouplit et fortifia son âme de façon si miraculeuse que sainte Lucie résista jusqu’à la mort à ses bourreaux plutôt que de perdre le trésor de sa virginité.

Aussi, son nom brille-t-il au Canon de la Messe, répété chaque jour naguère par des milliers de prêtres qui glorifiaient Dieu à son sujet. Elle mourut en 303.


La lampe allumée à la main, c’est-à-dire l’âme en état de grâce, attendons en ce Temps de l’Avent, l’Époux qui va bientôt venir.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez Dieu dans les dangers de l’âme ; vous obtiendrez la victoire.

Méditation du jour
Confiance en Dieu dans les périls  suite

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