La plus grande consolation pour Jésus
est sans contredit celle que nous avons apportée à Son Cœur
par la vie sainte
que nous menons coûte que coûte,
jour après jour,
en vertu de la grâce que nous a méritée Sa Passion.
Prévoyant dès lors ce fruit de Ses douleurs,
Il en a été tout réconforté.
Quelle ferveur de contrition,
quelles résolutions énergiques de ne plus retomber,
quel élan pour le bien,
une âme délicate puisera
dans de telles considérations !
Nous en connaissons
dont la vie a été transformée
à partir du jour où ces vérités
leur ont été connues.
Une telle révélation
apporte aux passions le frein le plus efficace,
et au besoin d’aimer,
le seul objet capable de le satisfaire pleinement.
Jusqu’à ce jour, on a peut-être pratiqué la religion,
mais froidement,
par obéissance
ou par crainte.
Désormais le cœur est conquis
et c’est avec joie
qu’il se dévoue
tout entier
au service de Celui qui l’a aimé d’avance
et qui a attendu si longtemps
pour être aimé à Son tour.
(R.P. Joret, o.p.)