Méditation du jour
S. Jean et S. Paul,

martyrs - 26 juin

Toutes les opérations divines

tendent à faire du Chrétien

un autre Jésus-Christ ”

Depuis un certain temps,

je remarque que les opérations de Dieu

sur mon âme

sont plus profondes

et tendent à me transformer complètement

en Jésus-Christ,

autant que cela est possible.

Devenir un autre Jésus-Christ,

par l’intime,

parfaite

et continuelle

union avec Lui,

surtout dans Son état de victime,

tel est mon attrait permanent.

Je sens aussi,

depuis quelque temps,

que le travail spécial de la grâce sur moi

est de me placer tellement en toutes choses

sous la dépendance immédiate de Jésus-Christ,

que je ne me serve de ma volonté

que sous Sa direction

et sous Son impulsion.

Au reste, je sens que cette dépendance

me devient nécessaire.

En effet, quand ma volonté veut se diriger elle-même

et s’écarte tant soit peu de cette voie,

elle ne rencontre que des entraves.

Cet état est très précieux,

mais, dans les débuts,

il est très pénible

parce qu’il en coûte beaucoup

à la volonté

de renoncer ainsi à sa spontanéité

et de n’agir que sous l’impulsion

de la volonté d’autrui.

Au Ciel, cela se fait

avec un charme indicible.

Mais sur la terre,

c’est la matière de l’épreuve

et du combat.

Heureux celui qui triomphe

dans cette lutte

contre sa propre volonté.

En la soumettant à celle de son Dieu,

il devient, pour ainsi dire,

le vainqueur.


(R.P. Jean Lyonnard, s.j.)


Vendredi 4 octobre 2024
S. François d’Assise,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par les mérites du bienheureux François, avez enrichi Votre Église, en lui donnant une nouvelle famille, faites-nous la grâce de l’imiter en méprisant les biens de la terre, et d’avoir la joie de participer toujours aux dons célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Assise, en Ombrie, saint François fut suscité par Dieu pour travailler en même temps que saint Dominique au relèvement moral du monde, à une époque des plus troublées.

Appelé Jean à son baptême, il reçut le nom de François de son père, car ce fut après une heureuse tournée commerciale en France, qu’il trouva au retour son nouveau-né.


« Plus ce sublime insensé, dit de Montalembert, se cachait et s’avilissait pour se rendre digne, par l’humilité et le mépris des hommes, d’être le vaisseau de l’amour divin, plus, par un effet merveilleux de la grâce, les hommes se précipitèrent à sa suite ». Saint François eut bientôt des disciples qui se réduisirent à la même pauvreté que lui et partagèrent son ardeur pour la conversion des peuples.

« Mes frères, leur disait-il, prêchons la pénitence, plus par nos exemples que par nos paroles ». Il leur donna ensuite une Règle qui fut approuvée, en 1210, par Innocent III. L’année suivante, il obtint des Bénédictins la petite église de Notre-Dame-des-Anges appelée Portioncule et qui fut le berceau de son Ordre.


Cette nouvelle famille religieuse dont il enrichit l’Église, se multiplia avec une telle rapidité, qu’environ dix ans après sa naissance, il y eut jusqu’à cinq mille frères au chapitre général, tenu à Assise.


Voulant qu’ils se regardassent comme les plus petits parmi les religieux, saint François leur donna le nom de Frères Mineurs, et lui-même resta simple diacre toute sa vie. À côté de ce premier Ordre, il en fonda un second qui est l’Ordre des pauvres dames ou Clarisses, ainsi nommé de l’illustre vierge d’Assise, sainte Claire. Enfin, en 1221, il en institua un troisième appelé le « Tiers-Ordre de la pénitence » auquel les Papes, et spécialement Léon XIII, qui se faisait un honneur d’y appartenir, prodiguèrent les plus puissants encouragements et les plus riches faveurs.


Saint François envoya ses disciples en France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique ; lui-même voulut aller en Palestine et au Maroc, mais la divine Providence l’arrêta en route. L’amour divin dont il était embrasé lui valut le surnom de Séraphique. L’Église a consacré une fête le 17 septembre à l’impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François.


Le 4 octobre 1226, ce Saint rendit son âme à Dieu, alors qu’il achevait le dernier verset du Psaume CXLI :

« Tirez mon âme de sa prison, Seigneur, afin qu’elle aille chanter Vos louanges ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Apprenez de saint François l’amour de la pauvreté et l’amour de la Croix.

Méditation du jour
Approchons-nous avec confiance de la Mère de miséricorde  suite

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