Méditation du jour
S. Clément Ier,

pape et martyr - 23 novembre

L’exil du cœur ”

Ma grande épreuve,

elle dure encore

et durera jusqu’à ma mort,

et j’en remercie le bon Dieu de toute mon âme,

c’est l’exil du cœur,

l’isolement du cœur.

Lorsque, après un long travail

et un long combat sur son intérieur,

on est parvenu,

avec le secours de la grâce,

à se détacher à peu près de tout le créé,

il se creuse dans l’âme

un immense abîme,

que Dieu seul peut combler.

Sans doute, dans cet état de dépouillement,

Dieu Se donne à l’âme d’une manière très intime

et bien propre à la dédommager largement

de tout ce qu’elle a abandonné pour Son Amour.

Mais le désir de Dieu est si grand,

si profond,

si insatiable,

que les communications divines

par lesquelles Dieu Se verse ainsi dans cette âme

ne sont pas capables d’apaiser cette soif de Dieu,

ce besoin infini qui la consume.

Elles ne font, ce semble, au contraire,

que l’augmenter,

de telle sorte que, tout en étant soulagée

et nourrie par ce don abondant que Dieu lui fait de Lui-même,

l’âme en éprouve en quelque sorte une faim immense.

Et tout son bonheur serait de pouvoir s’en rassasier pleinement.

Mais ce plein rassasiement n’est qu’au Ciel.

Aussi l’âme y aspire-t-elle

de toute la plénitude de ses désirs,

non pas tant pour y être heureuse

que pour s’unir parfaitement

et irrévocablement par l’amour

au seul objet qu’elle aime,

c’est-à-dire à son Dieu.


(R.P. Jean Lyonnard, s.j.)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |