Méditation du jour
S. Clément Ier,

pape et martyr - 23 novembre

L’exil du cœur ”

Ma grande épreuve,

elle dure encore

et durera jusqu’à ma mort,

et j’en remercie le bon Dieu de toute mon âme,

c’est l’exil du cœur,

l’isolement du cœur.

Lorsque, après un long travail

et un long combat sur son intérieur,

on est parvenu,

avec le secours de la grâce,

à se détacher à peu près de tout le créé,

il se creuse dans l’âme

un immense abîme,

que Dieu seul peut combler.

Sans doute, dans cet état de dépouillement,

Dieu Se donne à l’âme d’une manière très intime

et bien propre à la dédommager largement

de tout ce qu’elle a abandonné pour Son Amour.

Mais le désir de Dieu est si grand,

si profond,

si insatiable,

que les communications divines

par lesquelles Dieu Se verse ainsi dans cette âme

ne sont pas capables d’apaiser cette soif de Dieu,

ce besoin infini qui la consume.

Elles ne font, ce semble, au contraire,

que l’augmenter,

de telle sorte que, tout en étant soulagée

et nourrie par ce don abondant que Dieu lui fait de Lui-même,

l’âme en éprouve en quelque sorte une faim immense.

Et tout son bonheur serait de pouvoir s’en rassasier pleinement.

Mais ce plein rassasiement n’est qu’au Ciel.

Aussi l’âme y aspire-t-elle

de toute la plénitude de ses désirs,

non pas tant pour y être heureuse

que pour s’unir parfaitement

et irrévocablement par l’amour

au seul objet qu’elle aime,

c’est-à-dire à son Dieu.


(R.P. Jean Lyonnard, s.j.)


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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