Méditation du jour
S. Clément Ier,

pape et martyr - 23 novembre

L’exil du cœur ”

Ma grande épreuve,

elle dure encore

et durera jusqu’à ma mort,

et j’en remercie le bon Dieu de toute mon âme,

c’est l’exil du cœur,

l’isolement du cœur.

Lorsque, après un long travail

et un long combat sur son intérieur,

on est parvenu,

avec le secours de la grâce,

à se détacher à peu près de tout le créé,

il se creuse dans l’âme

un immense abîme,

que Dieu seul peut combler.

Sans doute, dans cet état de dépouillement,

Dieu Se donne à l’âme d’une manière très intime

et bien propre à la dédommager largement

de tout ce qu’elle a abandonné pour Son Amour.

Mais le désir de Dieu est si grand,

si profond,

si insatiable,

que les communications divines

par lesquelles Dieu Se verse ainsi dans cette âme

ne sont pas capables d’apaiser cette soif de Dieu,

ce besoin infini qui la consume.

Elles ne font, ce semble, au contraire,

que l’augmenter,

de telle sorte que, tout en étant soulagée

et nourrie par ce don abondant que Dieu lui fait de Lui-même,

l’âme en éprouve en quelque sorte une faim immense.

Et tout son bonheur serait de pouvoir s’en rassasier pleinement.

Mais ce plein rassasiement n’est qu’au Ciel.

Aussi l’âme y aspire-t-elle

de toute la plénitude de ses désirs,

non pas tant pour y être heureuse

que pour s’unir parfaitement

et irrévocablement par l’amour

au seul objet qu’elle aime,

c’est-à-dire à son Dieu.


(R.P. Jean Lyonnard, s.j.)


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que la prochaine solennité de la venue du Rédempteur nous procure des secours pour la vie présente et nous fasse obtenir les récompenses de l’éternelle Béatitude. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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