Méditation du jour
Ste Agnès,

vierge et martyre - 21 janvier

Le bienfaisant devoir de la prière ”

Prier c’est s’unir à Dieu

par l’esprit

et par la volonté.

C’est se mettre en contact

avec la source féconde

et inépuisable

d’où découlent pour nous tous les biens naturels

et surnaturels ;

prier c’est donc, avant tout,

reconnaître notre néant

devant l’infinie grandeur

et la toute-puissance de Celui par qui nous sommes

et nous agissons ;

c’est, en même temps, se soumettre

à l’ordre providentiel

qu’Il a établi pour nous conduire à notre fin dernière.

Voilà pourquoi une vraie prière,

en louant Dieu,

ne peut oublier ceux qui Le représentent près de nous

et sont les interprètes authentiques de Ses volontés :

le Pape,

notre Évêque,

les Chefs de notre famille temporelle

ou religieuse.

Instruments de Dieu,

ils ont droit à notre obéissance reconnaissante ;

instruments humains,

ils ont besoin, dans leur haute et dure tâche,

de notre affectueuse

et surnaturelle

intercession près de Dieu.


(R.P. Jacquin, o.p.)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

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