Méditation du jour
Jésus-Christ est la source

de toutes les délices ”

D’où vient ce dégoût des choses spirituelles

et du service de Dieu,

qui est si ordinaire aux gens du monde,

et si préjudiciable à leur salut,

qu’ils abandonnent souvent

l’étude de la vertu

par la seule aversion qu’ils en ont,

ne pouvant s’imaginer

qu’il y ait d’autres plaisirs

que ceux des sens ?

Certainement ce malheur ne vient que du peu de connaissance

qu’ils ont de Jésus-Christ,

qui est la source de toutes les délices spirituelles.

Car qui ne sait que c’est dans l’entretien que nous avons avec Lui

que nous acquérons la vraie dévotion,

et cette facilité merveilleuse

à pratiquer toutes les œuvres de vertu

qu’on ne peut assez priser,

et que ceux qui en sont privés

admirent d’autant plus,

qu’ils ressentent eux-mêmes de plus grandes difficultés,

là où les autres trouvent des consolations qui surpassent si fort

tous les plaisirs des sens,

que quand un homme les pourrait avoir tous ensemble,

ce ne serait qu’amertume

au prix de la joie de l’esprit

que Jésus-Christ fait goûter à ceux qui L’aiment

et qui s’étudient à Le connaître ?

Ce qui a fait dire à saint Jean Climaque que le Fils de Dieu paie comptant,

dans l’entretien que nous avons avec Lui,

le centuple de ce que nous quittons pour Son amour,

avec des gages certains de l’entière récompense

qu’Il nous promet dans le Ciel.


(R.P. Jacques Nouet, s.j. 1605-1680. Contre les protestants, le Père Nouet défendit le dogme de la présence réelle dans un ouvrage qui contribua à la conversion de Turenne (1667). Il se donna à la prédication et combattit les Jansénistes.)


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, déployez Votre puissance et venez ; afin que ceux qui se confient en Votre bonté, soient promptement délivrés de tout ce qui s’oppose à leur bien. Ô Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |