En ce temps de l’Avent,
il faut se recueillir
plus qu’à toute autre époque,
fermer son âme aux agitations du dehors
et à l’obsession des choses créées,
pour l’ouvrir toute grande
au Sauveur qui vient,
qui revient,
chaque année,
pendant le cycle de Noël,
renouveler en nous le mystère de Son avènement.
« Les Siens ne L’ont pas reçu. »
Du moins sachons le recevoir,
par la Foi en Sa divinité,
par la confiance en Son Amour
(Il est tout cœur),
par la soumission à Sa volonté,
par l’union à Son corps très pur,
né de la Vierge
et présent dans l’Hostie. [Il est l’Hostie.]
Sachons aussi Le recevoir
dans une effusion plus grande de Sa lumière
et de Sa grâce.
Surtout en cette fin d’année,
nous avons besoin de voir où nous en sommes,
dans nos convictions chrétiennes,
dans la pratique des vertus évangéliques.
Faisons l’inventaire de cette année.
Avons-nous progressé
ou reculé ?
Avons-nous diminué le nombre de nos fautes ?
Ou bien, hélas !
n’ont-elles fait que s’accroître
et augmenter le lourd bilan
de nos dettes
envers la Justice de Dieu.
(R.P. Henry, c.ss.r.)