Méditation du jour
S. Damase Ier,

pape et confesseur - 11 décembre

Recueillons-nous ”

En ce temps de l’Avent,

il faut se recueillir

plus qu’à toute autre époque,

fermer son âme aux agitations du dehors

et à l’obsession des choses créées,

pour l’ouvrir toute grande

au Sauveur qui vient,

qui revient,

chaque année,

pendant le cycle de Noël,

renouveler en nous le mystère de Son avènement.

« Les Siens ne L’ont pas reçu. »

Du moins sachons le recevoir,

par la Foi en Sa divinité,

par la confiance en Son Amour

(Il est tout cœur),

par la soumission à Sa volonté,

par l’union à Son corps très pur,

né de la Vierge

et présent dans l’Hostie. [Il est l’Hostie.]

Sachons aussi Le recevoir

dans une effusion plus grande de Sa lumière

et de Sa grâce.

Surtout en cette fin d’année,

nous avons besoin de voir où nous en sommes,

dans nos convictions chrétiennes,

dans la pratique des vertus évangéliques.

Faisons l’inventaire de cette année.

Avons-nous progressé

ou reculé ?

Avons-nous diminué le nombre de nos fautes ?

Ou bien, hélas !

n’ont-elles fait que s’accroître

et augmenter le lourd bilan

de nos dettes

envers la Justice de Dieu.


(R.P. Henry, c.ss.r.)


Samedi 12 juillet 2025
S. Jean Gualbert,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Que l’intercession du bienheureux Abbé Jean Gualbert nous recommande, s’il Vous plaît, auprès de Vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nabor et de S. Félix, martyrs :


Faites, s’il Vous plaît, Seigneur, que comme nous célébrons fidèlement la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Nabor et Félix, ainsi nous soyons constamment aidés de leurs prières. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean Gualbert naquit à Florence, vers l’an 999. Un Vendredi-Saint, escorté de ses gens en armes, il rencontra, seul et sans défense, le meurtrier de son frère. Il allait le percer de sa lance, quand celui-ci se jeta à ses pieds et implora son pardon pour l’amour de Jésus crucifié. Saint Jean se souvint de la parole d’amour de l’Évangile et l’embrassa comme un frère.


Touché davantage encore de la grâce, il revêtit l’habit monastique et bientôt, législateur comme Moïse, il fonda, à Val-Ombreuse (Toscane), un Ordre nouveau auquel il donna la règle de saint Benoît, et qui fleurit encore de nos jours, après plus de huit siècles d’existence.


La simonie régnait partout en Italie. Sa fermeté et son éloquence bannirent ce désordre de l’Étrurie et ramenèrent sa patrie à l’intégrité de la Foi et des mœurs. Aussi quand il mourut en 1073, on écrivit sur sa tombe : « À Jean Gualbert, citoyen de Florence, libérateur de l’Italie ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Réconciliez-vous avec vos ennemis, pour l’amour de Jésus crucifié.

Méditation du jour
L’amour émanant du foyer eucharistique  suite

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