Méditation du jour
S. Albert le Grand,

évêque, confesseur

et docteur de l’Église - 15 novembre

L’action de saint Albert le Grand

Quelle est donc la racine,

la source,

le secret

de cette fécondité

qui a étonné son siècle et la postérité ?

Ce fut assurément la plénitude de sa contemplation :

son cœur en fut si bien rempli

qu’il put de son trésor faire au peuple de Dieu

d’abondantes largesses.

L’activité extérieure de saint Albert,

au lieu de gêner

ou d’arrêter l’intime élévation de sa vie spirituelle,

en découlait plutôt comme un effet propre,

communiquant les dons mêmes dont Dieu avait enrichi sa sainteté.

Car la perfection du Frère Prêcheur,

merveilleusement réalisée en saint Albert,

se résume en ces mots :

« tradere aliis contemplata ».

Voilà la règle sûre de notre vie,

la hauteur et excellence de notre vocation,

le grand précepte

et l’admirable leçon

des Saints que l’Ordre a produits au cours des siècles,

par une abondante floraison de sagesse et de sainteté.

De là vient que saint Albert, suivant la trace de son Père Dominique,

ordonna toute sa vie à Dieu,

aimant fermement les observances monastiques,

sagement zélé pour la discipline religieuse,

prenant sa plus douce joie dans la sainte psalmodie

et persévérant aux exercices d’un culte très fervent

pour la sainte Eucharistie

et la Bienheureuse Vierge Marie,

dont il a propagé ardemment la dévotion

par sa parole et ses écrits d’une ravissante piété.


(R.P. Gillet, o.p.)


Dominicain français, le R.P. Martin-Stanislas Gillet (1875-1951), Docteur en Philosophie et en Théologie, Provincial de France en 1927, Maître Général des Dominicains de 1929 à 1946 (d’où le titre de T.R.P., Très Révérend Père), Archevêque de Nicée (d’où le titre de Mgr), auteur de plusieurs ouvrages remarquables.


Mardi 21 janvier 2025
Ste Agnès,

vierge et martyre
3e classe

Temps après l’Épiphanie



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui choisissez ce qu’il y a de faible dans le monde, pour confondre les forts, accordez-nous par Votre miséricorde que, célébrant la solennité de la bienheureuse Agnès, Votre Vierge et Martyre, nous ressentions auprès de Vous les effets de sa protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Messe d’aujourd’hui nous rappelle l’un des plus touchants et glorieux triomphes de Jésus sur le monde.

Sainte Agnès, enfant d’une des plus nobles familles de Rome, va au-devant de l’Époux et se consacre à Lui à l’âge de 10 ans. Jésus alors « fait par elle des prodiges admirables ».


Le fils du préfet de Rome la demande en mariage et elle répond : « Celui à qui je suis fiancée, c’est le Christ que servent les Anges ». L’on veut alors attenter par la violence à sa vertu, mais « Dieu délivre son corps de la perdition ». On la jette sur un bûcher ardent et elle n’est point brûlée par le feu ».

Condamnée à avoir la tête tranchée, elle encourage son bourreau qui hésite : « Frappez sans crainte car la fiancée fait injure à l’Époux si elle Le fait attendre ».


À l’âge de 13 ans (l’an 304), cette faible enfant confond les puissants de cette terre. On éleva sur son tombeau, à la voie Nomentane, la magnifique basilique qui existe encore, et son nom fut inscrit vers la fin du Ve siècle avec celui de cinq autres martyres, au Canon de la Messe.

À la basilique de Sainte-Agnès est annexé un monastère bénédictin. Les Bénédictines de Sainte-Cécile, au Transtévère, élèvent les agneaux bénis ce jour dont la laine sert à la confection des palliums. Chaque année, en effet, le 21 janvier, à Sainte-Agnès-hors-les-Murs, après la Messe pontificale célébrée par l’Abbé des Chanoines réguliers de Latran, on porte sur l’autel deux agneaux blancs ornés de fleurs et de rubans, couchés sur des corbeilles de soie à crépines d’or.


Le chœur chante l’antienne « Stans a dextris ejus agnus nive candidior, Christus Sibi sponsam consecravit et martyrem » ; puis le célébrant bénit les agneaux. Une députation du Chapitre de Latran les porte ensuite au Pape qui les bénit de nouveau et les envoie aux religieuses chargées de nourrir les agneaux et de confectionner les palliums.

Le 28 juin, le Pape, dans la basilique Saint-Pierre, bénit les palliums, qui sont ensuite placés dans un riche coffret ciselé de vermeil, don de Benoît XIV, et déposés dans la Confession sur la tombe de saint Pierre, pour être ultérieurement envoyés par le Pape aux archevêques et par privilège à certains évêques.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayez un soin jaloux de conserver dans la pureté votre âme non moins que votre corps.

Méditation du jour
Le bienfaisant devoir de la prière  suite

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