Méditation du jour
S. Henri,

empereur et confesseur - 15 juillet

Confiance

en la divine miséricorde ”

C’est seulement

quand nous nous jetons la tête baissée

dans la miséricorde,

que notre indignité

n’altère pas notre confiance.

Cependant,

que pouvons-nous faire de notre incalculable indignité,

si ce n’est de la confier

à l’infinité absolue

de la compassion divine ?

Nos péchés !…

ils sont, dans un sens, ineffaçables ;

ils sont pour nous

des objets de crainte,

même après qu’ils sont pardonnés ;

ils ne sont point oubliés ;

nous avons à en entendre parler un jour ;

nous devons leur être confrontés.

Le meilleur moyen de nous en débarrasser,

c’est de les confier

à la justice de Dieu.

L’entreprise est effrayante ;

mais le précieux Sang est là.

Quant à notre éternité,

cet intérêt est presque trop grand

pour de si petites créatures

que nous sommes,

et nous ne pouvons y penser

sans frémir.

Dieu sait déjà ce qu’elle sera ;

cependant nous devons nous en rapporter

à Son silence.

Ainsi cette confiance

fait face à toutes les nécessités

de notre position

pendant qu’elle satisfait,

plus que tout le reste,

à ce qui est dû

à la magnificence de Dieu.


(R.P. Faber, Oratorien)


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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