Méditation du jour
S. Henri,

empereur et confesseur - 15 juillet

Confiance

en la divine miséricorde ”

C’est seulement

quand nous nous jetons la tête baissée

dans la miséricorde,

que notre indignité

n’altère pas notre confiance.

Cependant,

que pouvons-nous faire de notre incalculable indignité,

si ce n’est de la confier

à l’infinité absolue

de la compassion divine ?

Nos péchés !…

ils sont, dans un sens, ineffaçables ;

ils sont pour nous

des objets de crainte,

même après qu’ils sont pardonnés ;

ils ne sont point oubliés ;

nous avons à en entendre parler un jour ;

nous devons leur être confrontés.

Le meilleur moyen de nous en débarrasser,

c’est de les confier

à la justice de Dieu.

L’entreprise est effrayante ;

mais le précieux Sang est là.

Quant à notre éternité,

cet intérêt est presque trop grand

pour de si petites créatures

que nous sommes,

et nous ne pouvons y penser

sans frémir.

Dieu sait déjà ce qu’elle sera ;

cependant nous devons nous en rapporter

à Son silence.

Ainsi cette confiance

fait face à toutes les nécessités

de notre position

pendant qu’elle satisfait,

plus que tout le reste,

à ce qui est dû

à la magnificence de Dieu.


(R.P. Faber, Oratorien)


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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