Méditation du jour
S. Pierre Célestin,

pape et confesseur - 19 mai

Jésus-Christ n’a pas voulu

nous laisser orphelins ”

Les dons de Dieu

sont sans repentance.

Il n’entre point dans Ses voies ordinaires

de reprendre ce qu’Il a une fois donné.

Le fleuve des miséricordes divines

ne rétrograde jamais dans son cours.

Ainsi le veut la royale magnificence

et l’exubérance

de l’Amour divin.

C’est pourquoi,

retirer au monde

la présence du Verbe incarné,

après le lui avoir une fois accordée,

c’eût été vraiment rendre les enfants des hommes

orphelins.

Telle était la pensée de Notre-Seigneur Lui-même :

« Je ne vous laisserai point orphelins ;

« Je viens à vous. »

Il fallait donc

ou que la présence visible de Notre-Seigneur

se perpétuât sur la terre,

ou qu’elle fût remplacée

par une autre présence,

aussi réelle,

aussi substantielle,

en même temps que plus élevée

et plus en harmonie

avec l’ensemble des desseins de Dieu

sur les hommes.

Or, voici que cette nouvelle présence

se trouve dans le Saint Sacrement…

Ce qu’il nous fallait,

c’est Jésus incarné,

Jésus revêtu de cette nature

qui Le rendait notre frère ;

et c’est ainsi que nous Le recevons

dans le Saint Sacrement.


(R.P. Faber, Oratorien)


Samedi 12 juillet 2025
S. Jean Gualbert,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Que l’intercession du bienheureux Abbé Jean Gualbert nous recommande, s’il Vous plaît, auprès de Vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nabor et de S. Félix, martyrs :


Faites, s’il Vous plaît, Seigneur, que comme nous célébrons fidèlement la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Nabor et Félix, ainsi nous soyons constamment aidés de leurs prières. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean Gualbert naquit à Florence, vers l’an 999. Un Vendredi-Saint, escorté de ses gens en armes, il rencontra, seul et sans défense, le meurtrier de son frère. Il allait le percer de sa lance, quand celui-ci se jeta à ses pieds et implora son pardon pour l’amour de Jésus crucifié. Saint Jean se souvint de la parole d’amour de l’Évangile et l’embrassa comme un frère.


Touché davantage encore de la grâce, il revêtit l’habit monastique et bientôt, législateur comme Moïse, il fonda, à Val-Ombreuse (Toscane), un Ordre nouveau auquel il donna la règle de saint Benoît, et qui fleurit encore de nos jours, après plus de huit siècles d’existence.


La simonie régnait partout en Italie. Sa fermeté et son éloquence bannirent ce désordre de l’Étrurie et ramenèrent sa patrie à l’intégrité de la Foi et des mœurs. Aussi quand il mourut en 1073, on écrivit sur sa tombe : « À Jean Gualbert, citoyen de Florence, libérateur de l’Italie ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Réconciliez-vous avec vos ennemis, pour l’amour de Jésus crucifié.

Méditation du jour
L’amour émanant du foyer eucharistique  suite

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