Ô saint Thomas d’Aquin,
angélique Docteur,
daignez m’apprendre la science des Saints.
Enseignez-moi, d’abord, ô Maître,
la science de la fin suprême
à laquelle je dois tendre, pour me sanctifier :
Dieu,
Dieu seul,
Dieu tout entier,
avec Ses adorables perfections,
puissance,
sagesse,
pureté,
vérité,
justice,
et surtout bonté ;
Dieu qui me permet,
qui me commande
de reproduire en moi
Son image
et Sa ressemblance ;
Dieu à qui nul de mes actes n’échappe
et qui scrute le fond de mon cœur ;
Dieu dont la providence m’assiste miséricordieusement pendant la vie,
mais aussi me jugera sévèrement à l’heure de la mort.
Ô fin sublime,
qui m’effraie par sa grandeur
et ses responsabilités,
mais qui m’attire
par ses bontés
et ses bienfaits !
Enseignez-moi,
ô saint Docteur,
la patience
pour avancer pas à pas
dans ce laborieux chemin
de ma fin suprême.
Enseignez-moi
l’art d’utiliser comme secours
mes faiblesses
et mes défauts eux-mêmes.
Enseignez-moi, enfin,
la pratique des trois dévotions
qui vous furent si chères
et si bienfaisantes :
Jésus crucifié,
Son auguste Eucharistie,
et la Vierge Marie
Sa sainte Mère.
Ainsi soit-il.
(R.P. Cormier, o.p.)