L’Évangile
est le meilleur
de tous les livres,
le livre divin.
Le livre qui a produit l’Église,
les Martyrs,
les Confesseurs,
les Vierges
et, avec eux et par eux,
l’humanité chrétienne
et civilisée.
C’est le livre dont nul ne saurait se passer,
sous peine de ne rien comprendre
à aucune des choses
qui intéressent l’humanité,
et sous peine de déchoir peu à peu
du niveau moral
où il nous a placés.
Malheureusement,
on ne lit pas l’Évangile.
On en a entendu lire des passages,
des bribes,
on en a retenu quelques histoires,
quelques mots.
On ne l’a pas lu ;
on l’a moins encore médité.
L’âme,
le cœur
nous en échappent totalement
ou à peu près.
Regrettable
et désastreuse
ignorance !
Moi,
Chrétien,
je dois lire l’Évangile,
précisément parce que je suis Chrétien,
parce qu’il raconte
la vie
et les enseignements
de Jésus,
mon Maître,
parce qu’il me Le fait goûter,
Lui,
et que goûter Jésus
c’est le Ciel.
(R.P. Charton, c.ss.r.)