Il faut entrer
dans le secret consolateur de la prière,
et voir que le plus grand remède aux maux de cette vie
consiste à s’approcher de Dieu,
à cultiver l’oraison mentale
et la lecture spirituelle,
à s’adonner aux saints exercices de la vie intérieure.
Les premiers jours,
il en coûte,
mais bientôt cette vie d’intimité avec Dieu
calme l’imagination,
modère les appréhensions
ou les désirs,
contente la conscience,
et, par là, ruine les principales causes de nos chagrins.
Or, ce bienheureux effet
vient du bon emploi de nos facultés,
sans doute,
mais bien plus encore de la grâce divine
dont le Seigneur couronne cet emploi.
(R.P. Bouchage, c.ss.r.)