On se crée généralement bien des peines
par le manque de confiance
et d’abandon
en Celui qui seul a le secret de nos destinées.
On raisonne trop
là où il faudrait simplement agir.
Ce n’est pas à nous de connaître les temps et les moments ;
laissons à Dieu ce qui est à Dieu,
et contentons-nous d’accomplir,
en l’adorant,
Sa volonté sainte.
Faisons ce que nous savons clairement être notre devoir,
et laissons-Lui le soin de nous faire connaître,
à Son temps,
ce que nous ne savons
ou ne soupçonnons qu’obscurément encore ;
et, par-dessus tout,
ayons dans Sa bonté
une inébranlable confiance.
Ce que Dieu demande de nous,
en tout
et avant tout,
c’est notre cœur ;
et ce cœur est d’autant plus à Lui
que nous Le laissons disposer de nous
comme Il veut ;
c’est pourquoi une pauvre malade,
dans son lit,
peut rendre à Dieu beaucoup plus de gloire véritable,
par une amoureuse résignation,
qu’une personne bien portante
qui se répand dans beaucoup d’œuvres extérieures,
ayant dans le fond du cœur moins d’amour de Dieu
et moins de soumission
à Sa volonté sainte.
(R.P. Besson, o.p.)