Méditation du jour
- 26 août
Faire du bien ”

Faire du bien

est le plus bel emploi de la vie,

parce que rien n’est plus beau

que d’être utile,

et qu’être utile à une âme

c’est servir à la beauté supérieure

d’une réalité immortelle.

Une âme

est plus qu’un univers.

Elle est plus qu’une statue,

qu’un monument de pierre,

qu’une œuvre littéraire.

Elle est, au-dessous de Dieu,

ce qu’il y a de plus grand.

Lui faire du bien,

c’est la faire elle-même.

À cause de cela,

l’apostolat

est le « métier suprême »

et la façon la plus sublime

d’être le collaborateur de Dieu.

La vie qui se passe

officiellement

et obscurément

à cette tâche

est vraiment la vie.

Faire du bien

est la plus pure noblesse d’un être,

parce que c’est le signe

qu’on voit grand

et profond.

C’est la preuve

qu’on a compris

la valeur respective des choses

et qu’on juge

comme Dieu.

C’est la garantie

qu’on aime pour de bon ;

qu’on ne reste

ni enfermé en soi,

ni muré dans son orgueil

et dans son bonheur.

C’est l’aveu,

inconscient mais indiscutable,

qu’on a en soi l’âme de Jésus-Christ,

et, pour un être humain,

quelle noblesse peut se comparer

à cette noblesse :

penser,

aimer,

agir

comme Jésus-Christ !


(R.P. Bellouard, o.p.)


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, déployez Votre puissance et venez ; afin que ceux qui se confient en Votre bonté, soient promptement délivrés de tout ce qui s’oppose à leur bien. Ô Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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