Méditation du jour
Ste Monique,

veuve - 4 mai

Si un verre d’eau aura sa récompense,

qu’en sera-t-il des larmes versées pour le salut des âmes ? ”

Les larmes à La Salette de notre Mère du Ciel à cause de nos folies et des conséquences nécessaires… (Photo Abbé JMS)
Les larmes à La Salette de notre Mère du Ciel à cause de nos folies et des conséquences nécessaires…
(Photo Abbé JMS)

Il ne faut point douter

de la toute-puissance

des pleurs qui coulent pour quelqu’un

en présence de Dieu.

C’est du sang de sacrifice sur l’autel ;

c’est de la prière répandue ;

c’est de la tiède fumée d’encens

vers la Justice offensée.

Le verre d’eau,

offert au nom de Jésus,

aura sa récompense.

Qu’en sera-t-il des larmes versées

sur un être perdu ?

Ces vases de parfums qu’on brise aux pieds du Maître,

Il les accueille

quand ils disent le regret d’un cœur profané

ou l’aveu d’une fidélité qui,

devançant la mort,

fait le geste d’embaumement

en vue de la sépulture.

Leur sera-t-Il moins accueillant,

comme s’Il en était moins ému,

quand au lieu de Madeleine

chez le pharisien Simon,

c’est Monique qui vient,

douloureuse elle aussi,

confiante

et humble,

et qui au lieu de dire :

« Ayez pitié de moi pécheresse »,

dit,

et redit,

lentement,

mot après mot,

interminablement :

« Ayez pitié de mon pauvre pécheur. »


(R.P. Bellouard, o.p.)


Samedi 27 décembre 2025
S. Jean,

apôtre et évangéliste
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Répandez avec bonté Votre lumière en Votre Église, Seigneur, en sorte qu’éclairée par la doctrine du bienheureux Jean, Votre Apôtre et Évangéliste, elle parvienne à la possession de Vos dons éternels. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
C’est un Dieu que nous adorons à Bethléem durant le Temps de Noël. Saint Jean, l’Évangéliste par excellence de la divinité du Christ, devait donc se trouver à côté de la crèche pour nous dire toute la grandeur de l’Enfant qui y repose. C’est à lui que Jésus confiera Marie Sa Mère, saint Joseph ayant disparu.


Aussi, la liturgie aime-t-elle à nous montrer ensemble, près de l’Enfant et de Sa Mère, celui que l’Évangile appelle le Juste, saint Joseph, et celui à qui l’Église donne aujourd’hui le même titre, saint Jean. L’Enfant-Dieu s’entoure à la crèche d’âmes pures : Marie est la Vierge Sainte, saint Joseph est l’époux virginal, saint Étienne est le premier martyr qui lave sa robe dans le sang de l’Agneau.


Voici maintenant saint Jean, l’Apôtre vierge. Couronné de l’auréole de ceux qui ont su vaincre leur chair, il devint pour ce motif « le disciple que Jésus aimait et qui, pendant la Cène, reposa sur la poitrine de Jésus ». Grâce à sa pureté angélique, il y puisa cette sagesse sublime dont nous parle l’Épître et qui lui valut l’auréole des Docteurs. Aussi l’Introït de sa Messe est-il celui que l’Église emploie au « Commun des Docteurs ».

C’est à saint Jean, qui écrivit un Évangile, trois Épîtres et l’Apocalypse, que l’on doit les plus belles pages sur la divinité de ce Verbe fait chair. Et c’est le motif pour lequel il est symbolisé par l’aigle qui plane dans les hauteurs.


Il reçut enfin l’auréole du martyre, puisqu’il n’échappa à une mort violente que par cette protection toute spéciale dont nous parle l’Évangile qui fit croire à plusieurs que le disciple bien-aimé n’allait pas mourir. Il ne disparut de fait qu’après tous les autres Apôtres. Son nom est cité avec le leur au Canon de la Messe.


Lorsque nous voyons l’aigle de nos lutrins, qui est le symbole de l’Évangéliste de la divinité de Jésus, confessons avec saint Jean que le Verbe S’est fait chair.


« En ce jour on bénit du vin, offert par les fidèles, en souvenir et en l’honneur de saint Jean qui a bu, sans en ressentir de mal, une coupe empoisonnée. » (Rituel romain).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Croissez chaque jour en la connaissance et en l’amour de Jésus-Christ ; plus vous Le connaîtrez, plus vous L’aimerez.

Méditation du jour
Saint Jean nous révélant l’amour du Sacré-Cœur  suite

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