Cet apostolat par la vie,
cet éclairement par simple diffusion de votre lumière intime,
qui de vous ne peut le fournir ?
Pas n’est besoin, ici,
de diplômes
ni d’études,
de grande science
ni de beau langage !
Il n’est besoin que de croire
d’une grande Foi
et de la laisser rayonner tout autour
vers ceux qui ont besoin de sa sainte clarté.
Cette lampe-là,
les mains durcies d’une servante
et les mains d’une ouvrière
la peuvent porter à travers le monde,
tout aussi bien
que les mains plus fines
et plus blanches.
Les vierges folles de l’Évangile,
avec leurs lampes éteintes,
étaient peut-être des riches de ce monde,
et les vierges sages,
avec leurs lampes allumées,
étaient peut-être des humbles
et des pauvres,
quelque chose comme sainte Germaine Cousin,
la gardeuse de moutons,
quelque chose comme sainte Bernadette Soubirous,
la chercheuse de bois mort,
un matin d’hiver,
près des roches Massabielle…
(R.P. Bellouard, o.p.)