Méditation du jour
S. Eusèbe,

évêque et martyr - 16 décembre

La Vierge libératrice ”

Précisément parce qu’elle était « la Vierge »,

et qu’elle l’était dans un sens inouï

et avec une plénitude incomparable

qui fait sa grandeur unique,

Marie n’était pas venue pour fonder des esclavages.

Comme elle s’en était libérée universellement,

cette splendide créature

que l’appel de l’Infini

dégageait de toute retombée,

s’appliquerait à libérer quiconque

s’approcherait d’elle.

Et, par surcroît, être de splendeur

et de grâce

virginales,

toute la douceur

et la bonté de son âme

la livrait à une pitié

et à une sollicitude immenses.

La Vierge ne sait qu’aimer :

elle est tout amour.

Amour pour les hommes

et amour pour l’Œuvre divine de la Rédemption,

l’Œuvre de Dieu,

ces deux amours qui n’en font qu’un

et se résument en l’amour de Dieu,

la conduisaient en toutes ses démarches.

Elle aimait à aimer.

Comment n’aurait-elle pas été prise de pitié pour ces humains

qui oubliaient de se vêtir de beauté spirituelle

et tombaient lourdement et tristement

en captivité charnelle ?

Comment n’aurait-elle pas applaudi à ceux qui travaillaient à s’établir dans l’harmonie intérieure

qui apparente aux mœurs divines ?

Aussi elle était venue pour les aider.

Elle les aidait.

La Vierge est un être de force

qui lutte pour la vérité

et combat pour la beauté.

Hardiment, elle se jette dans tous les travaux

qui doivent assurer le triomphe du bien :

elle se donne et avec elle tout ce qu’elle possède.

Ne savons-nous pas qu’elle a donné

jusqu’à son Fils ?


(R.P. B.-M. Morineau, s.m.m.)


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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