Méditation du jour
La maternité spirituelle de Marie ”

Le jour où Marie introduisait le Fils de Dieu Sauveur du monde dans son domaine,

elle entrait dans le vaste dessein de Rédemption qu’Il venait promouvoir ;

et, communiant à la Miséricorde infinie,

il s’inaugurait en elle une maternité nouvelle

qui la constituait Mère des âmes

et nouvelle Ève,

Ève de la Miséricorde.

Le Cœur très pur de Marie était un cœur maternel aussi pour nous.

Elle portait dès lors la sollicitude de toutes les âmes vivantes.

Mais cette maternité mystique,

si réelle,

ne serait déclarée que dans la solennité de cette heure suprême

où le Sauveur mourant

et consommant Son Œuvre

donnerait Sa Mère à saint Jean

et en lui au monde entier.

Le divin « Testateur » la donnait à saint Jean pour qu’elle formât Jésus en lui et que saint Jean lui fût Jésus.

Il en va de même pour nous tous.

Marie nous est donnée pour Mère afin de former Jésus en nous.

Car ce Cœur maternel demeure toujours le Cœur virginal

et ses incomparables tendresses

gardent toujours l’élan qui rejaillit impérieusement vers Dieu seul.

Et c’est pourquoi cette Mère,

en ses bien-aimés,

forme toujours les mœurs divines,

les mœurs des enfants de Dieu.


(R.P. Benjamin-Marie Morineau, s.m.m.)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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